Camarasa - 1913 Portrait de  Sonia Klamery - huile sur toile - 187 x 200 cm
Museum Reina Sofia, Madrid

 

Né à Barcelone, Hermenegildo Anglada Camarasa (1871-1959)  étudia à l'école Llotja.
En 1894, il s'installa à Paris où il rencontra Edgar Degas et Toulouse-Lautrec,

Son œuvre est marquée par l'utilisation de couleurs intenses, ce qui présageait de

l'arrivée du fauvisme.
Son coup de pinceau révèle de fortes influences orientales.
Il adhère au mouvement de la Sécession Viennoise de Gustave Klimt.

L'une de ses œuvres les plus importantes est le Portrait de Sonia Klamery.
Il est mort à Pollença, sur l'île de Majorque

(d'après Wikipedia) 

voir d'autres oeuvres      

 La feria de Valencia I

  La feria de Valencia II

Majorque

        Il n'y a pas je crois d'autoportrait de Camarasa mais ici, il s'agit de son portrait sur carton, peint par son ami Picasso

pour la communauté de Melly

clic sur la palette

avertissement : cette histoire est bien sûr imaginaire - toute ressemblance avec des personnages existant ou ayant existé serait pure coïncidence   

ce n'est pas Camerone
ce n'est pas Alamo
mais c'est l'heure qui sonne
d’éteindre le falot

je n'ai donc plus personne
je ne suis qu'un marmot
qui pleure à gros sanglot
son joujou qui détonne

 
aurais-je  donc tiré ma  dernière cartouche
à la fin dépensé ma part de munition
sur terre est achevée ma fertile mission
mais en plein coeur bien sûr cela va faire mouche

à force d'abuser
le truc vient à s'user
c'est par là que l'histoire
finit comme la poire

quand la queue se sépare
de son rameau flétri
ça vient sans crier gare
on en est tout marri

mon fusil est cassé son canon est tordu
mon espoir en la vie est à jamais  perdu
mon arme rabougrie vous comprenez la chose
provoque moquerie puis mon humeur morose

entrer au monastère
est-ce une chose à faire
je n'ai jamais volé
je n’ai jamais  tué

peut-être qu'une nonnette
fort émue par ma quête
va réveiller ma libido
et je dirai bravo
 

Edward Hopper -  "Nigthawks" (1942)

"Du 10 octobre 2012 au 28 janvier 2013,  rétrospective Edward Hopper au Grand Palais à Paris"  (récemment, les médias) 

 
Edward Hopper (New-York - 1882-1967) est un peintre et graveur américain. La plupart de ses oeuvres sont des peintures à l'huile  sur toile, mais il réalisa également des affiches, des gravures en eau-forte et des aquarelles .

Edward Hopper est le peintre du naturalisme,  de la "scène" américaine.

Représentant la vie quotidienne des classes moyennes, il est un observateur attentif de l'évolution  sociale aux Etats-Unis
Sa peinture, c'est la peinture de la mélancolie,  de l’aliénation, de la solitude au milieu de cités surpeuplées ou de campagnes désolées, de mornes paysages et ses personnages sont le plus souvent esseulés et tristes.
Le cinéma a fortement  influencé l'art de Hopper qui  fut à son tour, une source d’inspiration pour les cinéastes   
(d'après Wikipedia)

Autoportrait (1930) 64x52cm
Whitney Museum of American Art de New-York

voir d'autres tableaux de Hopper

pour la communauté de Melly

clic sur la palette

  Otto Dix - Portrait de mes parentsI, 1921 - Huile sur toile,

99 x 113 cm - Kuntsmuseum - Bâle 

Otto Dix (1891-1969) est un peintre allemand expressionniste, profondément marqué par les deux guerres mondiales auxquelles il a participé.

Otto Dix fut la  figure centrale du courant artistique de la "Nouvelle Objectivité" qui porte un regard réaliste et  cruel  sur la société de l’entre-deux-guerres 

Au lendemain de la Première Guerre mondiale, les "Années folles" furent aussi marquées par la violence, la pauvreté générées par une situation politique et économique désastreuse. Les œuvres de l'artiste illustrent l'horreur des combats, les gueules cassées,  d'anciens soldats réduits à la mendicité. Ses  portraits d'inconnus, de la bohème et de l'intelligentsia sont d'un réalisme brutal 

En 1937, ses œuvres sont déclarées « dégénérées » par les nazis.

170 d'entre elles sont retirées des musées et une partie est brulée, d'autres sont exposées lors de l'exposition nazie « art dégénéré » de Munich en 1937-38.
Il est arrêté et emprisonné quelques mois par la Gestapo puis enrôlé de force dans l'armée allemande sur le front de l'ouest.

De 1947 à 1966, Otto Dix se rend régulièrement à Dresde (alors en RDA) pour y travailler. De la fin de la seconde guerre mondiale et jusqu'à sa mort, Dix s'éloigne des nouveaux courants artistiques ouest et est-allemands. En reconnaissance de sa carrière, il reçoit d'importantes distinctions dont le prix Rembrandt de la Fondation Goethe de Salzbourg en 1968.

d'après "l'Express"

Otto Dix - autoportrait  au chevalet - 1926 

pour la communauté de Melly

clic sur la palette

Pour La Petite Fabrique d'Ecriture

  Charles-Louis Muller - l'appel de condamnés (détail)

 les derniers vers... 

Prison Saint-Lazare - Paris le 1er juillet 1794

«  Salut et Fraternité citoyen Chénier !

- pas de ça ici ! laissez-moi ! partez sur le champ !

- mon ami , je vous entends bien mais les gardes nous surveillent...

- je suis condamné à mort ! que peuvent-ils me faire de plus !

- je viens vous apporter un peu de réconfort...

- le seul réconfort serait l'annonce de la fin des tyrans !

- chut... je le voudrais aussi... mais il y a un peu de ça...

- que voulez vous dire ?

- cette fin est peut-être plus proche qu'on ne le pense en général

- que Dieu vous entende !

- plus bas ! mais je vous ai interrompu dans votre travail... qu'écriviez vous donc ?

- une Ode à la Fille de France la plus courageuse...

- de qui voulez-vous parler ?

- de Charlotte Corday ! son geste exemplaire...

- j'admire son courage mais je réprouve le meurtre !

- abattre Marat !  détruire un tel monstre n'est pas commettre un meurtre !

- c'est un assassinat dont les conséquences seront terribles...

- terribles ? nous sommes déjà dans la Terreur

- oui, mais ne rejoignons pas les Terroristes dans leur infâmie

- ils ont perdu leur qualité d'êtres humains !

- Prenez garde mon cher Poète ! un temps viendra où pour détruire ses ennemis sans problème de conscience, on dira d'eux la même chose : « ce ne sont pas des Hommes »

 l'esclavage actuel - que notre bon Roi voulait abolir - repose sur ce dogme... on les parquera, on les marquera comme du bétail, on leur fera subir mille tortures avant de les exterminer... et bien des médecins, y joueront un grand rôle... par d'atroces « expériences »...

- Ceux qui dirigent la France aujourd'hui ne méritent pas mieux... et que pouvons-nous y changer ?

- des amis se proposent de vous faire évader...

- non ce n'est pas mon destin... mes écrits n'auraient alors plus aucune force... Le Poète est un Mage celui qui montre la voie...   Adieu, Monsieur... contentez-vous de  surveiller la publication de mes oeuvres… »