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29 novembre 2010 1 29 /11 /novembre /2010 15:32

 

 

farand3.pg

 

 

"Le projet de loi instituant en France le Contrat Première Embauche (C.P.E) puis son adoption par le Parlement français le 31 mars 2006 entraînent, au cours des mois de février, mars et avril 2006, un important mouvement étudiant et lycéen, soutenu par des partis politiques et par la plupart des syndicats".  (wikipedia)
Devant la pagaille généralisée, j'avais écrit cette pochade...
Une gentille caricature du milieu dans lequel j'ai passé l'essentiel de ma vie...
Et que j'aime toujours... malgré ses défauts, ses mesquineries...
Pour la bonne compréhension de certaines répliques, je précise que je joue sur l'analogie entre le sigle C.P.E. du Contrat Première Embauche - projet de loi contre lequel tout le monde se bat et le sigle C.P.E. du Conseiller Principal d'Education (ou de la Conseillère Principale)... l'ancien Surveilllant Général (ou Surveillante Générale)  des lycées et collèges...
je vous livre le travail, brut de décoffrage
vous pouvez zapper...

me suis bien marré, à l'époque... me marre encore d'ailleurs...

 

   

Scènes de la vie scolaire

 
(Drame historico-fantastique)
pièce en quatre actes,
un ballet
et une moralité...

Décors :
- nous sommes dans un Lycée-Collège du Midi, en France, au printemps (un printemps très avancé, comme les idées de la plupart des protagonistes), le Lycée François-Ferdinand Lariflette.
- dans une salle de classe puis dans la cour, cour au milieu de laquelle s'élève la statue très moderne et quelque peu abstraite (héritage d'un  fameux 10  %  artistique...) du grand politicien éponyme (successivement ministre fugace  de l'agriculture puis de la culture sous la IIIème République)
- quelques arbres rabougris, des érables du Canada pour la couleur locale... 
- somptueux portail en simili fer forgé (s'il est impossible de trouver un tel accessoire dans les réserves du théâtre, on pourra s'en passer)


Personnages (and tze castingue) : 

(les rôles seront attribués ultérieurement)  

-M. Louar, professeur de  français et de philosophie marxienne  (tendance Groucho), jeune, chevelu et  barbu
-M.Frappied, professeur de sport de compétition (toujours en "activité" bien qu'ayant dépassé l'âge de la retraite, souffre en (presque) silence des maux de son âge, véritable héros de la pédagogie appliquée, aux yeux de ses collègues. Grosse tache violette à gauche (naturellement) de  son survêtement : le ruban -des palmes académiques
-M. Sical, professeur d'on ne sait trop quoi, la cinquantaine, chauve, barbu, représentant syndical. Doit certainement ses surnoms de "gros cul" ou "fessu " à son anatomie surabondante et au sigle de son organisation (F.S.U.)
-Mme Virgo professeur(e), représentant le syndicat "minoritaire"
 considéré comme réac
-M. Loubu, chef d'établissement, ci-devant professeur de travaux éducatifs ("éduquons, éduquons" est sa devise). Ce poste est son bâton de maréchal
-Mme Loubu, son épouse, (presque aussi barbue que le jeune professeur), intendante-gestionnaire
-M. Maidépaz, adjoint au chef d'établissement, ex-prof de SMS, agrégé en langues régionales (option verlan)
-Mme Ducolette, Conseillère Principale d'Education, maigre, l'air sévère
-M. Surgès, Conseiller Principal d'Education, âgé, volumineux, nez rougeoyant, yeux larmoyants  

 

...divers profs, agents de service, surveillants,élèves de tous les sexes, de toutes les tailles, de toutes les formes, de toutes les couleurs (celles qu'ils font voir souvent aux enseignants)


Acte I

 scène unique


en classe, beaucoup de bruit  mais pas plus que d'habitude...


les élèves

M'sieu, m'sieu, on peut aller à la manif en ville c'te aprèm ?

 

M.Louar

Quelle manifestation ?


premier  élève

ben, la manif contre  Ducolette, la CPE
(un ton plus bas) m'a foutu une colle c'te con


M. Louar, souriant

allons, allons, un peu de respect...


deuxième élève

c'est pas la CPE mais le CPE

premier élève

cassez pas les pieds avec le père Surgès, i picole, lui,  mais i nous emmerde pas...


troisième élève

l'est complètement givré, ce mec, i comprend jamais rien, c'est pas contre ceux-là de CPE, c'est contre la loi que le gouvernement i veut que les patrons i foutent tous les ouvriers dehors


M. Louar

du calme, du calme... Mais bien sûr, mes enfants, allez manifester ! c'est votre devoir de citoyen ou de futur citoyen...


les élèves, se précipitant vers la porte

merci m'sieu, zêtes chouette

rideau


Acte II

scène 1

début d'après-midi
la cour de récréation, presque vide

 


farand2

 

 

M. Frappied
M. Louar

 

M. Frappied

T'as pas d'élèves ?

  

M. Louar

non, ils sont allés à la manif...

 

M. Frappied

y en avait aucun au gymnase, je crois que je vais aller faire un tour en ville

 

M.Louar

je pense que t'as pas le droit...

 

M. Frappied

c'est le bordel, alors, tu sais...

M. Louar

ouais mais il faudrait pas qu'on croit qu'on est grévistes...

 

M. Frappied

t'as raison, c'est pas le moment, j'ai besoin de fric.

 

Les deux ensemble, rigolards

on n'a pas d'élèves
on n'est pas grévistes
on sera payés

 

Acte II  

scène 2

même endroit
les mêmes plus M. Sical

 

les deux, toujours rigolards

salut, gros cul... ça va ?

 

M. Sical

vous n'allez pas à la manif ?

 

M. Louar

on peut pas, on est en service...

 

M. Sical
c'est facile, ça ! vous croyez pas qu'il faudrait penser à aider un peu les jeunes...

 

M. Frappied

et comment ?

 

M. Sical

il faut se mettre en grève


Les deux, plus du tout rigolards

Tu crois ??

  

M. Sical

ouais, c'est notre devoir.
demain matin, assemblée générale, vous viendrez, je compte sur vous... Salut, faut que j'y aille...


les deux,
restés seuls et  plutôt abattus

quel emmerdeur !

 

M. Louar

l'est chiant, le collègue... m'en vais me foutre en maladie

 

M. Frappied

moi aussi, je vais leur planter huit jours en attendant que ça se tasse...

 

les deux ensemble, un peu rassurés

Heureusement que nous sommes fonctionnaires !


 

Acte III

scène unique

 

"récréation" de 16 heures
salle des professeurs
une quinzaine de présents
brouhaha
fumée

 

M. Sical  frappant dans ses mains

un peu de silence s'il vous plaît
calme relatif
je ne vous retiendrai pas longtemps, je vous demande de venir à l'assemblée générale à 9 heures,
demain en salle de réunion... je mets une affiche sur le panneau syndical... nous discuterons du mouvement...


un prof

et discuter de quoi ?

 

M. Sical

de notre action pour apporter un soutien aux élèves


un autre prof

qu'est-ce que tu proposes ?

 

M. Sical

la grève !


réactions diverses...

le professeur catalogué "à droite"

tu trouves qu'il y a pas assez de merde comme ça...


M. Sical

toi, ta gueule, on sait de quel côté tu es...


entrée de l'adjoint au chef d'établissement

M. Maidépaz

mesdames messieurs, il y a des élèves dans la cour...


M. Sical

vous, vous n'avez rien à foutre ici, on collabore pas avec l'administration !
 
rires, M. Maidépaz  s'en va, penaud


une jeune professeur(e)

tu as tort de lui parler comme ça, c'est lui qui fait nos emplois du temps...

 

un prof

qui va la décider cette grève ?


M. Sical et Mme Virgo
ensemble

on votera

le prof "de droite"

à bulletin secrets ?

Mme Virgo

non à main levée, comme ça on verra ceux qui se dégonflent...

les gens se lèvent et se dirigent vers la cour
discussions animés  en petits groupes
l'enthousiasme n'a pas l'air d'être au rendez-vous


Mme Virgo, M. Sical
ensemble

à demain !

rideau

 

 Acte IV

scène 1


17-18 heures cour de récréation au pied de la statue de l'Illustre

le chef d'établissement, sa femme, son adjoint 5 ou 6 membres du personnel  dont  MM Louar et Frappied, Mme Virgo, M. Sical


M. Loubu

 
Je vous ai demandé d'attendre un peu avec moi car j'ai eu un coup de téléphone assez inquiétant émanant de la mairie. Il y a eu des incidents au cours de la manifestation et après... il semblerait que certains de nos élèves y soient impliqués... beaucoup, à vrai dire...


M. Maidépaz

 
que s'est-il passé ?


M. Louar

j'espère que c'est pas grave, je vais rentrer chez moi, je suis très fatigué


M. Frappied

oui, moi aussi, je  veux pas faire d'heures supp...


M. Loubu

quelques vitrines brisées,  le rayon alcool du monoprisu et un magasin de tapis pillés


tous ensemble

un magasin de tapis ! pourvu qu'il  ne soit pas à un pauvre Africain...


 
on entend des cris, des rires, des chants...


M. Loubu

nous allons savoir, je crois que les élèves reviennent

 

tout le monde se dirige vers le monumental portail  et la petite troupe s'arrête soudain, figée devant une vision  d'apocalypse



scène 2

les mêmes plus une trentaine d'élèves
ces jeunes ont l'air complètement ivres (certains  ont des bouteilles qu'ils portent de temps en temps à leur bouche)
les garçons ont sur la tête un bonnet phrygien (sorti on ne sait d'où) .Les filles n'ont pas eu droit à cette distinction et certaines se sont coiffées de leur culotte. Elles s'avancent,  jupes relevées...
Quelques garçons rêvent à la chanson paillarde qu'ils viennent d'essayer d'entonner  d'une voix pâteuse et où il est question de "polir le chinois",

  
M. Loubu

mais vous êtes fous ! qu'est-ce que c'est que cette tenue ? c'est inadmissible...


un élève
, bouche pâteuse, diction hésitante...

ben, c'est la gloire... la liberté, on... a gagné...le gouvernement i se dégonfle...
 i l'ont dans le cul...


M. Maidépaz

vous êtes ivres, qu'avez vous fait ?
allez vous rhabiller et rentrez chez vous...


un autre élève

toi tu la boucles...
on a piqué de la bibine, on est passé chez Saint-Macloud  et on a fumé la moquette...


M. Sical

on n'a pas encore tout à fait gagné et nous devons rester dignes,
gais mais dignes,
le combat républicain l'exige
mes chers enfants, comportez vous en bon citoyens !

[ à partir de ce moment et jusqu'à la fin de la pièce, l'éclairage de la scène prend peu à peu les caractères de la Lumière Républicaine, qui, comme on le sait, est plus riche en rayons verts et rouges que la simple Lumière Terrestre...]

[ le metteur en scène, bourré comme les élèves, a relu  "Knock"...   pardon, pardon, ô mânes du grand Jules Romains ! ]




scène 3


Mme Virgo
, très émoustillée...

Je les comprends, ces chers petits...

elle s'adresse à un élève,
passe-moi un joint...

je vais chercher la chaîne à la documentation et on va danser !


tous les adultes
, gagnés par l'ambiance festive

Ballet

oui ! oui !
dansons,
buvons,
fumons,
faisons l'amour !

ils se prennent par la main et la joyeuse farandole s'élance...

vers où ? nul ne les a jamais revus...

et comme pour Thyl Ulenspiegel,
(pardon, M. Charles de Coster) nul ne sait où ils chantèrent leur dernier chant...
apothéose digne de l'Antique


ils sont entrés tout droit dans la légende,
la geste des héros, geste des (demi) dieux

 

scène 4

le récitant, moralisant

c'est depuis ce jour-là que l'on dit :
Paresseux comme un Louar
Bête comme ses (Frap)pied(s)
rideau

FIN


farand1

 

 

 

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18 octobre 2010 1 18 /10 /octobre /2010 01:09

 

stex2

 

 

 

 

Notre amie Ecureuil Bleu nous a proposé d'illustrer, par un procédé à notre choix,  ce passage du "Petit Prince" d'Antoine de Saint-Exupéry :

 

"Le renard se tut et regarda longtemps le petit prince :
- S'il te plait... apprivoise-moi ! dit-il.
- Je veux bien, répondit le petit prince, mais je n'ai pas beaucoup de temps. J'ai des amis à découvrir et beaucoup de choses à connaître.
- On ne connait que les choses que l'on apprivoise, dit le renard. Les hommes n'ont plus le temps de rien connaïtre. Ils achètent des choses toutes faites chez les marchands. Mais comme il n'existe point de marchands d'amis, les hommes n'ont plus d'amis. Si tu veux un ami, apprivoise-moi !"


j'ai imaginé cette possiblité :



"T'apprivoiser  ? dit le petit prince mais tu sais, je n'aime pas trop cette idée d'apprivoiser… ni ce mot !
ça peut  vouloir  dire que je serai en quelque sorte ton supérieur.
tu es un amimal sauvage et libre
reste-le
je veux que tu sois mon égal
pour être mon ami, apprivoise-toi toi-même
viens avec-moi, accompagne moi fidèlement
je te rendrai des services
tu en feras autant pour moi
je te découvrirai
tu me découvriras
et nous découvrirons le monde ensemble

- Peut-être, dit le renard. Alors, apprivoisons-nous l'un l'autre"



stex1

Vous l'avez bien compris, dans mon esprit il ne saurait être question de formuler la moindre critique !
c'est ma propre sensibilité qui m'a fait écrire ces quelques mots...
Pour moi, c'est une façon comme une autre de réfléchir à cette phrase du même Saint-Ex dans le même ouvrage :


   « S’aimer, ce n’est pas tant se regarder l’un l’autre, c’est regarder ensemble dans la même direction. »

 


 

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6 mars 2010 6 06 /03 /mars /2010 23:49


0aaaabatoursol


éloge du balai et de sa sorcière...
discours de candidature à l'Académie des Investigations Occultes et autres Mystères

La nature est un temple où de vivants piliers
Laissent parfois sortir de confuses paroles
L'homme y passe à travers des forêts de symboles
Qui l'observent avec des regards familiers...
Comme de longs échos qui de loin se confondent,
Les parfums, les couleurs et les sons se répondent...

Baudelaire - Les fleurs du mal


Cet article est un peu long mais vous en aurez pour un bon week-end pluvieux...
Mais s'il fait beau chez nous, objecterez-vous ?
plusieurs solutions se présentent :
cherchez à  une certaine distance de votre lieu de résidence et vous trouverez à coup sûr quelques nuages en activité et particulièrement accueillants
rangez ce précieux document dans votre coffre-fort et reportez sa lecture à une date ultérieure
et...
il suffit, on n'est pas là pour ça !
Je ne vous ferai pas plus avant l'injure de supposer que vous êtes à court d'imagination...
Au cours d'une récente promenade dans la campagne avec mes petits-enfants, passant près d'un petit bois de pins, nous avons fait une découverte fort intéressante...
J'avais, il y a fort longtemps déjà, rencontré ce phénomène dans le parc de la magnifique bambouseraie de Prafrance (Anduze, Gard - à visiter sans faute...)


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Je vous livre ici des réflexions d'une grande portée philosophique, scientifique, littéraire, artistique et tout et tout... que cette rencontre a suscitées dans mon cerveau en ébullition...

Sorciers et sorcières faisaient partie d'une espèce  d'individus bien particulière.
Des gens suspects, accusés tout au long de l'Histoire de tant de maux qu'on n'avait rien trouvé de mieux que le bûcher pour s'en débarrasser... après maintes gesticulations d'une certaine justice et ses raffinements indicibles.
Rassurez-vous je n'ai pas surpris les réjouissances sulfureuses d'un quelconque sabbat...
Si la malédiction persiste aujourd'hui encore, ils se sont entourés de mystère et préfèrent se cacher...
Mais leurs traces parfois apparaissent sous des formes étranges :
Les Balais de Sorcière.
Conformément à ce que véhicule depuis des siècles l'imagerie populaire, voici, j'en suis sûr, l'évocation qui surgit immédiatement  dans votre esprit : la sorcière chevauchant son balai, instrument que vous pouvez trouver chez les bons commerçants spécialisés.
La dame est en général fort laide, avec le nez crochu, du poil au menton et d'autres attributs dissimulés sous des vêtements peu seyants


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Bon, c'est vrai il y des tableaux plus réjouissants, une belle sorcière péparant potions ou philtres  et de fort belles images...
Ce tableau peint aux alentours de 1470 est signé par le "Niederrheinischer Meister" ou Maître du Bas-Rhin  et traditionnellement intitulé "Liebeszauber", l'amour magique, première peinture qui représente de façon clairement érotique une jeune et séduisante sorcière.

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d'autres nous sont dévoilées participant à des ballets étranges autour de chaudrons plus ou moins magiques... dans une heureuse homonymie...



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à balai, ballet et demi...


Hiéronymus Bosch passe joyeusement de sordides sabbats


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gravure sur bois du moyenâgeuse



au jardin des délices

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Mais il y a balai et ballet...
J'ai même découvert le mot "balais", adjectif invariable désignant un rubis de nuance rose ou violette. (un rubis balais).
J'ai gardé le souvenir d'un responsable de la hérarchie administrative (je ne préciserai pas davantage afin de ne fâcher personne) qui répondait à ce doux patronyme.
M. Balai, un personnage tellement attachant que ses collaborateurs indiquaient toujours qu'il portait bien son nom, puisque, selon une expression populaire, il était "con comme un balai"... ou plus simplement, (je suis un peu dur de la feuille), "comme un balai"... mais j'ai tendance à croire que c'était la première version qui prévalait dans leur esprit.

Il est temps de passer aux choses sérieuses...
Après la magie, un peu de botanique
voici ce que proposent nos encyclopédies en ligne préférées :


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Epinettes et pins gris sont frappés d'une maladie appelée « le balai de la sorcière » qui peut être causée par une toute petite plante parasite, en fait un champignon qui perturbe la croissance de l'arbre. Ce sont les oiseaux qui en transportent les minuscules graines collantes sur leur pattes.
Une fois fixé sur un arbre, elle sécrète une substance chimique qui pénètre dans le bois. Bientôt, une touffe de brindilles très dense grossit sur des branches déformées. La maladie se propage et les excroissances prolifèrent sans que l'on puisse intervenir, tel un cancer dans le règne animal.
On l'appelle aussi parfois "rouille". Elle est provoquée par le champignon Melampsorella caryophyllacearum qui cause un développement excessif de rameaux à partir d'un même point sur une branche, formant ainsi un balai de sorcière. La rouille cause rarement la mort des arbres, mais peut induire un ralentissement de la croissance.
La formation des balais chez d'autres conifères peut être aussi provoquée par le champignon Arceuthobium pusillum. Ils peuvent atteindre jusqu'à trois mètres de diamètre et résultent d'une stimulation de la croissance au point d'infection par le parasite. Parmi les autres symptômes  on constate le renflement de la branche et l'écoulement de sève privant l'arbre d'éléments nutritifs et  provoquant des malformations.
Les arbres ainsi parasités finissent par mourir.


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Dans certaines régions, on ne badine pas avec les sorcières, on a même prévu des protections très spéciales...


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En pays catalan, par exemple, on construit des Espante Bruixes : des morceaux de tuiles fichées dans le pignon des toits des maisons avaient pour vocation de chasser les maléfices des sorcières, d'où la traduction de "effraie sorcières". On les appelle aussi parfois, "cue de gall" (queue de coq, à cause de la forme) ou perchoir à chouettes, "portat xot" (prononcer chot). Dans ce dernier cas, on veut s'attirer les bonnes grâces des sorcières en offrant un moyen de repos à leur oiseau de prédilection...


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Nous avons commencé ce long exposé avec Baudelaire...
Pourrait-on d'ailleurs mieux en finir avec les sorcières qu'avec les mots du poète des Fleurs du mal ?

Adorable sorcière, aimes-tu les damnés ?
Dis, connais-tu l'irrémissible ?
Connais-tu le Remords, aux traits empoisonnés,
A qui notre coeur sert de cible ?
Adorable sorcière, aimes-tu les damnés ?


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2 décembre 2009 3 02 /12 /décembre /2009 13:44



l'essayer, c'est l'adopter....
c'est à Florence ( http://garofanorosso.unblog.fr/) que je dois cette idée...
son animal favori arbore la couleur épiscopale...
le mien le bleu républicain !
Merci beaucoup,
bises amicales





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29 novembre 2009 7 29 /11 /novembre /2009 13:47


sur une idée de Croc (et le titre) , de Clo (et ses photos) et de JM

écrivez quelques lignes (en prose ou en vers, peu importe) en partant de ce que vous inspire ces images, l’une ou l’autre de ces images  ou sur l’ensemble puisqu’ elles ont, semble-t-il un point commun….

vous nous les ferez parvenir et nous essaierons de construire ensemble une nouvelle histoire...





bien à  vous
big bisous
jean-marie


Cath attaque :

"Kiri, kiri", dit l'oiseau.
- mais ne sais tu donc dire que ça?
- Non, mais vois-tu, je suis né au Japon et mon père adoptif bien aimé est mort devant mes yeux. ses serviteurs, le trouvant, commencèrent à chuchoter " hara kiri, hara kiri". mais les policiers venus enquêter ne comprirent pas ce que les serviteurs voulaient dire, et crurent que l'on m'accusait. Moi, ? mais mon nom de famille est ara ararauna..."

à suivre... à vot' bon coeur, M'sieurs-Dames...

JM, bien peu (inspiré ce soir)
"Hihihihihi !!! s'écrie le cheval du maître, je vais pouvoir me reposer un peu, il était très lourd sur mon pauvre dos... hihihihihi !!!
- hihihihihi !!! reprend tout le haras en choeur, viva la siesta, ce qu'on se marre ! hihihihihi !!!."

bof...

Clo enchaîne  :

Et le pauvre ara qui riait
Jaune,
Chantait des kyrie
Pour amadouer
les flics de la zone."

Dany embraye :

"Mais  après avoir cavalé toute la journée, ils nous ont laissés dans les box.Mais dis moi mon ami qu'est ce que l'on fout ici ! Ils sont partis ces messieurs sans penser à nous  Toi tu ris , mais les autres semblent plutôt fâchés Tu crois qu'ils vont revenir pour nous donner a manger? Au cas où ils oublient moi je t'assure je ne fais plus un seul pas pour eux Cela devrait être interdit de traiter ainsi des purs sangs!"

Un écureuil bleu, grâce à sa petite taille, a pu épier les conversations
:
"Les chevaux, en riant :
" Z'avez vu le perroquet ? Il a dû tomber dans un pot de peinture quand il était petit !
- Jamais vu un oiseau comme celui-là ! Qu'est ce qu'il est laid, tout bariolé !
- C'est pas sur son dos que nos maîtres pourraient se promener !
- Hi hi hi ! Il est tout petit !
- Et il a un gros bec crochu !
Le perroquet, un peu triste :
"Riez, riez ! Moquez vous d'un plus petit ! Ce n'est pas moi qui vous ouvrirai, et pourtant avec mon grand bec je sais tout faire, et j'aurais vite fait de pousser la tirette de vos box"

Jyckie intervient :
....et j'aurais vite fait de pousser la tirette de vos box. 
Non loin de cette horde de chevaux aux larges sourires écumants, une jeune pouliche se tient à l'écart. Son regard est enlarmé et ses naseaux luisants.
- Tu ne ris donc pas de moi, belle demoiselle ? s'étonna le volatile.
- Je n'ai pas le coeur à sourire, je viens d'être cravachée par mon maître.
- Ne prends donc pas ombrage de sa colère, tu es trop belle pour afficher autant de tristesse.
- Mais toi, pourquoi es-tu si gentil avec moi ? s'enquiert-elle.
- Parce que vois-tu, je viens d'essuyer la moquerie de tes voisins d'écurie et que la seule vue de ta tristesse et de ton sombre regard m'ont vite fait oublier leurs railleries. 
Le volatile gonfle alors son cou, bombe le torse, secoue son plumage, se pose délicatement tout près de son oreille et murmure ceci :
- Je souhaite vraiment que ce que tu appelles de la gentillesse effacera les coups de ton maître car les bleus au corps s'effacent bien plus vite que les bleus au coeur. Il faut du temps pour devenir la belle jument dont ton maître sera fier un jour.
Puis s'éloignant, il lui offrit un tendre et dernier regard en ajoutant :
- S'il te plaît, belle demoiselle, n'oublie pas notre rencontre et pense à moi chaque fois que la cravache égratignera ton flanc !

Mimisan interroge l'oiseau qui a subi leurs moqueries.
"Viens là près de nous, bel oiseau, et raconte-nous comment le Maître est mort.
- Eh bien, il voulait faire seppuku, le suicide rituel où on s'ouvre le ventre, et normalement, il y a quelqu'un de confiance pour trancher la tête au bon moment pour éviter des souffrances trop longues avant la mort. Mais tout cela ne s'est pas très bien passé.
D'abord, il n'avait personne pour l'assister, seul moi-même était présent.
Il a bien pris le temps d'écrire soigneusement un dernier message sur les raisons de son départ. Puis il a pris une grande inspiration , parce qu'en réalité ce n'était pas un samourai parfait, il n'avait pas vraiment envie de mourir, et au moment où il commençait à poser la pointe de son sabre sur l'extrémité gauche de son abdomen, quelque chose lui a chatouillé l'épaule et lui a fait tourner la tête. C'était des feuilles des arbres qui tombaient. Pas très réussi pour la concentration ! Quelle idée de vouloir faire seppuku à l'extérieur en automne ! C'était peut-être pour voir ses chevaux une dernière fois, mais ils n'étaient pas plus malins que la bande de rigolards qui est là à côté. Bref, il a fallu que je m'en mêle pour qu'il tourne la tête du bon côté. Ah la la quel souvenir !"


  • Marie-Claude en tire une belle leçon de philosophie :
  • les hommes ont bien trop d'amour propre, nous conte l'oiseau, ils ne pensent qu'à la mort et en oublient de vivre
    et les chevaux s'esclaffent d'un rire si puissant que s'ouvrent les portes des enclos sur le chemin des libertés ...   

et le Trublion  en conclut :
Laissons donc les rieurs qui en oublient que les pleurs souvent suivent les rires, et comprenons que la compassion est bien plus proche de la raison.

Soudain, coup de théâtre, une voix venue de loin se fait entendre et avec Fanfan la situation paraît chamboulée :
"-Non! mais arrêtez de rire comme des ânes , et de me croire mort! " s'écrie le pauvre japonais.Vous ne voyez donc pas que j'ai coincé ma jambe  sous mon corps? "Venez m'aidez !"  Je ne peux pas me faire hara-kiri, ni sepukku,  avec une jambe coincée tout de même ! Et ma dignité ? Je veux perdre la vie , mais pas la face!!"
-"Impossible ! "se marrent les chevaux . C'est trop tard et l'histoire  ne s'en remettrait pas!! Nous ne pouvons revenir en arrière!!"
-" Ils sont tous fous dans cette histoire ! "gémit  l 'oiseau!! Je sens que je vais en perdre mes couleurs !! C'est moi qui vais perdre la face ! Pourtant je ne suis pas japonais !! Mais je vais aller prendre le sabre de ce maladroit  et me faire hara-kiri moi-même !! Ils sont fous !! "
mais le détective JM, chef des policiers, se précipite et s'écrie "tais-toi, maudit volatile ! ou je te fais empailler ! on vient d'arrêter un méchant serviteur qui a raconté ce mensonge  en imitant la voix du Maître. Pour se venger de quelques coups de fouet mérités il avait imaginé de déshonorer la mémoire du noble Seigneur et de le ridiculiser !
- hihihihihi s'esbaudit le haras, t'as raison, l'emplumé, ils sont tous fous ! hihihihihi"

ouf...
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16 août 2009 7 16 /08 /août /2009 10:44

Mais la nature est là qui t'invite et qui t'aime ;
Plonge-toi dans son sein qu'elle t'ouvre toujours
Quand tout change pour toi, la nature est la même,
Et le même soleil se lève sur tes jours.
Lamartine - le vallon


la nature parfois donne l'impression d'écraser l'homme



Paul Gauguin - Paysage



mais l'homme parvient à "civiliser" la nature
il la sculpte et l'appelle Campagne...









il la mêle à ses jeux...




Edouard Manet - le déjeuner sur l'herbe




Claude Monet - le déjeuner sur l'herbe




Auguste Renoir - le pêcheur à la ligne


Tout est bon à prendre...






sans limites ?

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23 mai 2009 6 23 /05 /mai /2009 19:00


La Genèse, nous dit que "Fiat Lux"  furent les premiers mots prononcés par Dieu.

Une phrase d'un Cantique Sacré nous indique très symboliquement l'endroit ce cette apparition
"J'ai vu à l'Orient lointain se lever la Lumière"




Le Poète mythique de l'Antiquité  Hermès Trismégiste prend un magnifique relais :

J'ai vu l'Ordre émerger du chaos.
La lumière émerger de l'Ordre.
La vie émerger de la lumière.

(les tablettes d'Emeraude de Toth)

Les poètes et les prêtres de toutes les époques rendront gloire à la Lumière porteuse de Vie...
à la lumière, au feu, au soleil...

Prométhée dérobant le feu aux dieux donne aux hommes une parcelle du pouvoir divin...
et les hommes peuvent user de ce pouvoir pour une oeuvre de Vie

C'est la chaude loi des hommes
De changer l'eau en lumière
Le rêve en réalité
Et les ennemis en frères

(Paul Eluard)





la Lumière est source de confiance et d'espoir...

La nuit n'est jamais complète
Il y a toujours, puisque je le dis
Puisque je l'affirme
Au bout du chagrin
Une fenêtre ouverte
Une fenêtre éclairée
Il y a toujours un rêve qui veille
Désir à combler, faim à satisfaire
Un coeur généreux
Une main tendue, une main ouverte
Des yeux attentifs
Une vie, la vie à se partager.

(Paul Eluard)

La  Nature joue avec la lumière



L'homme aussi
avec ses reflets dans les eaux...





Mais nous savons aussi, hélas, que l'homme peut éteindre la Lumière,
toutes les lumières
définitivement...






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17 mai 2009 7 17 /05 /mai /2009 18:52





il y a le silence-repos dont nous parle le poète

A une heure du matin
Enfin ! seul ! On n'entend plus que le roulement de quelques fiacres attardés et éreintés. Pendant quelques heures, nous posséderons le silence, sinon le repos.
Mécontent de tous et mécontent de moi, je voudrais bien me racheter et m'enorgueillir un peu dans le silence et la solitude de la nuit.

Baudelaire (Le spleen de Paris)


le silence-protestation de Vercors





le silence patriotique






le silence forcé




et j'ai connu ce que je crois être le plus terrible des silences,
celui qui suit une catastrophe...

Voyage en autocar sur un route étroite et sinueuse...
un virage difficile...
Passager fatigué, je somnole...
Une voiture surgit
son  conducteur ne peut éviter le lourd véhicule
Un cri
des bruits sinistres
Un choc violent
Puis le silence
le silence absolu
il ne dure pas longtemps
quelques fractions de secondes
un silence horrible...
pendant lequel la vie est comme suspendue
un silence de mort...

La musique elle-même a  ses figures du silence...
le soupir, qui a valeur d'un temps, la demi-pause, 2 temps, la pause, 4 temps...




Chut...




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16 mai 2008 5 16 /05 /mai /2008 15:24




Elle s'appelle "N'importe quoi"

Voici ce que j'aurais voulu en dire si je n'avais pas été limité par le maximum de 300 caractères par le bureau de l'Etat-Civil d'OB :

N'importe quoi et n'importe comment...
Surtout n'importe comment !

Je m'adresse à vous si avez de temps à autre envie de vous défouler en vers, en prose, en image... et si vous estimez qu'aucune communauté existante n'apprécierait vraiment ce que vous venez d'écrire...
Si je veux cette communauté proche du "fourre-tout", ce ne sera pas une "tribune libre" et surtout pas un lieu de polémique ni d'affichage d'articles politiques ou religieux.

Il n'y aura rien à défendre

 




                                                                                           

De l'originalité avant toute chose.

J'aime les surréalistes d'avant...
d'avant que l'un ou l'autre ne plonge dans la basse besogne politicienne...

 

C'est Guillaume Apollinaire  qui en 1917, emploie le mot « surréalisme »  pour la première fois :
« Tout bien examiné, je crois en effet qu'il vaut mieux adopter surréalisme que surnaturalisme que j'avais d'abord employé. Surréalisme n'existe pas encore dans les dictionnaires, et il sera plus commode à manier que surnaturalisme déjà employé par MM. les Philosophes. »

voilà pour l'esprit...

André Breton le définit dans le  Manifeste du Surréalisme : automatisme psychique pur, par lequel on se propose d'exprimer, soit verbalement, soit par écrit, soit de toute autre manière, le fonctionnement réel de la pensée. Dictée de la pensée, en l'absence de tout contrôle exercé par la raison, en dehors de toute préoccupation esthétique ou morale »

voilà pour la méthode...
sauf que pour moi,  il n'y aura pas de méthode





Les surréalistes ne sont bien sûr pas des modèles...
ils ne sont pas les seuls à avoir frôlé le fantastique

je n'ai pas de modèle

il ne s'agit pas ici d'imiter
mais de faire ce que l'on veut

Prétentieux tout ça ?
bof...
je n'attends rien, je me fais plaisir...

si le coeur vous en dit...

c'est comme à l'auberge espagnole

on essaie ?
on y va ?

 

 


 

Oeuvres de Chirico, Picasso, Dali...
bien entendu,ils n'ont pas fait n'importe quoi !
ils ont contribué à casser un carcan


Post Scriptum... bouououh ! (gémissements prolongés) 
Dire que je croyais faire oeuvre originale, de Père Fondateur, de pionnier ! je m'aperçois que j'enfonce des portes déjà ouvertes !
ouais, bon... pas grave
Comme dit ma première adhérente et amie... On verra bien !


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21 janvier 2008 1 21 /01 /janvier /2008 14:49

« Je meurs innocent des crimes qu'on m'impute. Je pardonne aux auteurs de ma mort, et je prie Dieu que le sang que vous allez verser ne retombera pas sur la France ».

(dernières paroles de Louis XVI Roi de France avant son exécution le 21 janvier 1793)

 

 

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 le 2 Pluviôse de l'An I

 

 

 

Il y a un certain temps que je ne me suis pas fait traiter de réac...
ça me manquait peut-être un peu ?
non, pas vraiment...
et puis pour le coup, j'ai Victor Hugo avec moi...

 

 

 

 

Pour Charles Hugo
Cour d'assises de la Seine, 11 juin 1851

 


LA PEINE DE MORT

 

 

Un braconnier de la Niévre, Montcharmont, condamné à mort, fut conduit, pour y être exécuté, dans le petit village où avait été commis le crime.
Le patient était doué d’une grande force physique ; le bourreau et ses aides ne purent l’arracher de la charrette. L’exécution fut suspendue; il fallut attendre du renfort. Quand les exécuteurs furent en nombre, le patient fut ramené devant l’échafaud, enlevé du tombereau, porté sur la bascule, et poussé sous le couteau.
M. Charles Hugo, dans l’Evénement, raconta ce fait avec horreur. Il fut traduit devant la cour d’assises de la Seine, sous l’inculpation d’avoir manqué au respect dû à la loi.
Il fut défendu par Victor Hugo son père :
 

 

 

"...Messieurs les jurés, vous êtes les citoyens souverains d’une nation libre, et, sans dénaturer ce débat, on peut, on doit vous parler comme à des hommes politiques. Eh bien ! songez-y, et, puisque nous traversons un temps de révolutions, tirez les conséquences de ce que je vais vous dire. Si Louis XVI eût aboli la peine de mort, comme il avait aboli la torture, sa tête ne serait pas tombée. 93 eût été désarmé du couperet ; il y aurait une page sanglante de moins dans l’histoire, la date funèbre du 21 janvier n’existerait pas. Qui donc, en présence de la conscience publique, à la face de la France, à la face du monde civilisé, qui donc eût osé relever l’échafaud pour le roi pour l’homme dont on aurait pu dire : C’est lui qui l’a renversé !
...
Il est vrai qu’aujourd’hui,  on traduirait en justice l’athée Voltaire, l’immoral Molière, l’obscène La Fontaine, le démagogue Jean-Jacques Rousseau ! ... Voilà ce qu’on pense, voilà ce qu’on avoue, voilà où on est ! Vous apprécierez, messieurs les jurés !
...
      Messieurs les jurés, ce droit de critiquer la loi, de la critiquer sévèrement, et en particulier et surtout la loi pénale, qui peut si facilement empreindre les moeurs de barbarie, ce droit de critiquer, qui est placé à côté du devoir d’améliorer, comme le flambeau à côté de l’ouvrage à faire, ce droit de l’écrivain, non moins sacré que le droit du législateur, ce droit nécessaire, ce droit imprescriptible, vous le reconnaîtrez par votre verdict, vous acquitterez les accusés..."

 

 

 

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