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17 septembre 2010 5 17 /09 /septembre /2010 23:58

  

 

yeuxpère

 

 

 

Mon père a disparu depuis longtemps mais je suis toujours hanté par son regard.
Dans une famille de méditerranéens en général bruns aux yeux sombres, mon père avait des cheveux d'un châtain plutôt clair. Et surtout ses yeux étaient bleus, d'un bleu pâle, presque gris...

Quand il n'était pas satisfait de notre comportement, nous, ses enfants, il ne s'emportait pas mais son regard  glacial nous donnait envie de nous cacher sous terre...
Tous les soirs avant de se coucher, il lisait le journal régional et quelques pages de son livre favori, la Bible qu'à force il connaissait presque par coeur...
Ses yeux  étaient très sensibles au rayonnement du solei!. Travaillant au grand air tout au long de l'année, il portait toujours un béret descendant très bas sur le front.
Un tâcheron dur au travail. Paysan sans terre, manoeuvre dans le bâtiment, d'une force impressionnante, il ne rechignait pas aux tâches les plus dures...
Un colosse aux pieds d'argile.
A l'âge de la retraite, à 65 ans, il était déjà usé, à bout de forces.
Je dois reconnaître que pour accompagner son dur labeur il avait régulièrement profité du vin qu'il parvenait à faire produire  à  sa vigne, au flanc des coteaux caillouteux, si pénible à travailler... sans compter l'eau de vie de marc que son privilège de bouilleur de cru lui permettait de produire en quantité dépassant un peu ses besoins réels.
Je ne l'ai jamais vu ivre...
Il ne profita pas longtemps de sa retraite... Des douleurs  insupportables dans les jambes lui rendirent la marche difficile puis impossible et des plaies aux pieds qui ne se refermaient jamais firent qu'il passa l'essentiel de son temps à l'hôpital pour la plus grande satisfaction des médecins que son cas intéressait d'autant plus que mon père s'était mis dans la tête qu'il servait la Science...
Mais son grand malheur fut l'affaiblissement progressif  de sa vue qui, il le savait, devait le conduire inexorablement  à la cécité.
Quand nous allions lui rendre visite, il nous remontait le moral mais nous ne pouvions que constater combien l'éclat de ses yeux se voilait. Son regard jadis si vif devenait terne et incertain...
Ma mère nous dévoila le secret qu'il lui avait confié : tant qu'il percevroit un peu de lumière, tant qu'il  distinguerait vaguement la silhouette du crucifix accroché au mur en face de son lit, il vivrait.
Le jour où il se retrouva dans l'obscurité totale il tint parole, il se laissa mourir...
Il ne songea pas un instant au suicide, il n'avait plus de force et bien trop de religion.
Il demanda à ma mère de le débarrasser du petit poste de radio qui lui permettait de connaître les "nouvelles", et de ranger dans un tiroir de la maison familiale sa précieuse Bible
Il s'enferma dans le silence.
Il se nourrissait à peine ou plutôt il se laissait à peine nourrir par le personnel qui avait beaucoup d'amitié pour lui... Dans un modeste hôpital de petite ville, à cette époque, les décisions des malades étaient respectées...
Il n'accepta qu'une rapide entrevue  avec l'aumônier.
Il mourut paisiblement dans son sommeil...
 

 

  yeuxpère4jpg

 


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13 septembre 2010 1 13 /09 /septembre /2010 11:23

 

barbon8

 

 cette petite amusette de vacances et les personnages sont imaginaires bien sûr...

 

 

 

complainte approximative...

 

ce n'est pas Camerone
ce n'est pas Alamo
mais à l'heure qui sonne
d’éteindre le falot
de poser le fardeau
je n'ai donc plus personne
je ne suis qu'un marmot
qui pleure à gros sanglot
son joujou qui détonne
je nage en plein chaos

 


aurais-je  donc tiré ma  dernière cartouche
à la fin dépensé ma part de munitions
sur terre est achevée ma fertile mission
toi si chère à mon coeur en vraie sainte-nitouche
pour mes discours fleuris tu n'as plus de passion
pourtant de mon chagrin tu es la seule cause

 

 

à force d'abuser
de la si bonne chose
le truc vient à s'user
c'est par là que l'histoire
finit comme la poire
au fond du grand verger
quand la queue se sépare
de son arbre séché
il reste nos péchés
ce n’est pas du tout rose

 

 

 

 

barbon9

 

 

 

mon fusil est cassé son canon est tordu
mon espoir en la vie est à jamais  perdu
je parle d'armement tu vois fort bien la chose
mes tristes attributs dont l'aspect rabougri
que prend avec le temps un pauvre fruit flétri
provoquent ton sourire et mon humeur morose

 

 

entrer au monastère  

est-ce une chose à faire
je n'ai jamais volé
je n’ai jamais  tué
peut-être une nonnette
fort émue par ma quête
va réveiller ma libido
puis mon arme coquette
ou se paiera ma tête
j'en ai plein mon vieux dos

 

 

barbon4 

 

 

 

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7 septembre 2010 2 07 /09 /septembre /2010 11:45

 

 

vieurepos2

merci Franquin

 

 

 

"Souffrant d'insomnie, échangerais matelas de plumes contre sommeil de plomb"
Pierre Dac

 

 

amies je ne vous oublie pas
tout simplement je me repose
mais cette vie n'est pas très rose
et je m'éloigne à petits pas


pardonnez ce morne passage
j'écrirai bien sûr à nouveau
si le méchant cours de mon âge
veut me laisser des jours plus beaux



à chacune je fais la bise
car je ne suis pas contagieux
sans l'amitié si douce-exquise
je me sens parfois trop vieux...

 

 

 

 

 vieurepos3

merci Glenn Ford 

 


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18 août 2010 3 18 /08 /août /2010 15:21

 

 

cueil1

 

 

 

pour les cuillettes bien venues
j'aime quitter les sentiers battus
nous allons dans la garrigue
en été mais pas pieds nus
ça pique trop et ça fatigue

 

 

vous vous dites qu'es aco ?
(en bon français, z'êtes pas bêtes)
on les appelle aussi mourguettes
ces miniscules escargots

 

 

cueil2

 

 

 

on les trouve sur les branches
des buissons près du chemin
ces fines coquilles blanches
sur le fenouil, le romarin

 

 

cueil3

 

 

 

 

 faut-il vraiment qu'on s'y intéresse ?
pourquoi donc les ramasser ?
faites preuve de sagesse
on en vend même au marché

en cuisine on les arrange
et puis bien sûr on les mange
le plus souvent à l'apéro
comme ailleurs les bigorneaux

 

 

cueil4

 

 

ne méprisez pas l'estivenque
il suffit d'un cure-dents
pour les sortir facilement
à votre santé chez nous l'on trinque
à la joie des estivants

 

 

cueil5

 

 

 

 

 

 

 




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16 août 2010 1 16 /08 /août /2010 11:31

 

bourgeois1.jpg

 

 

 

"Par ma foi ! il y a plus de quarante ans que je dis de la prose sans que j'en susse rien ; et je vous suis le plus obligé du monde de m'avoir appris cela. Je voudrais donc lui mettre dans un billet : "Belle marquise, vos beaux yeux me font mourir d'amour", mais je voudrais que cela fût mis d'une manière élégante, que ce fut tourné gentiment."

 

 

Imiter Molière, parodier son écrit
est-ce donc sacrilège 

ou simple jeu gratuit ? 

chez notre Ecureuil Bleu, c'est notre privilège

d'y jouer chaque mois et j'ai commis ceci...

 

 

 

  "Nous, Jourdain le Premier de fort noble lignage,

par la grâce de Dieu très grand Mamamouchi,

pour vous rendre céans le plus vibrant hommage

décrétons aujourd'hui

que vous êtes, ô divine Marquise,

de toute l'Assemblée, de loin, la plus exquise

en votre honneur et remplis de bonheur

à vos pieds déposons en présent, notre coeur... "

 

  

bourgeois2.jpg

 

 

tant d'amies ont fait mieux
et j'en suis très heureux...

 

 

 

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13 août 2010 5 13 /08 /août /2010 13:26

 

 

lune1

 

 

ce ne sont  que des mots...
pour vous vides de sens peut-être ?
mais la lune n'y est pour rien...

 




on parle tellement de notre satellite
qu'être comme la lune est certes peu malin
son influence est-elle autre chose qu'un mythe
il y croit fermement l'amateur de jardin

 

 

 

lune2

 

 

plantant semant soignant ses fruits ou ses légumes
d'après la forme au ciel de la belle voisine
qui lui dit si le temps est revenu des brumes
ou de la  bonne pluie de froidure assassine.

 


 

lune3

Arcimboldo - L'été

 

 

le poète préfère en l'astre de la nuit
de sa muse adorée voir la sublime image
il pleure et chante et prie et son âme s'enfuit
vers ces lieux éthérés qui défient le message

 


 

lune5Georges Méliès

 

 

et moi j'irai pour toi décrocher ce bijou
si tu le demandais ma reine ma déesse
j'en ferai le joyau de ta lune de miel
vois dans mes mots ce soir solennelle promesse

 

 

 

lune7

bijou celte de la lune

 

 

dans  ma pensée dernière un symbole du joug
sous lequel je me plais acceptant ma détresse
c'est dans la reddition présage d'arc-en-ciel
un coup de lune enfin comme douce caresse

 

 

 

lune6

 


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7 août 2010 6 07 /08 /août /2010 19:16

 

 

camping2

 

 

 

 

Fin des années 50
nous étions étudiants
donc en principe plutôt fauchés...
mais j'avais eu la chance de dégotter une place de pion d'externat dans un grand lycée
toulousain et ma compagne un poste de "maîtresse au pair" (la surveillance des réfectoires essentiellement) dans un autre établissement de la même ville.
Nous ne roulions pas sur l'or mais nous avions un peu l'impression d'être des privilégiés...
cette année-là, au mois de juillet, il faisait très chaud à  Toulouse
nous avions loué un modeste appartement en entresol dans le quartier rive gauche de
Garonne, St Cyprien, à l'époque véritable petit village presque autonome avec sa mairie annexe, sa poste, ses bains-douches publics, son marché, son dialecte gascon,son patois faubourien, sa joie de vivre populaire...
Il faisait tellement chaud que l'idée nous vint d'aller à la mer...
Comment faire ?
j'avais fait un peu (très peu) de scoutisme et je pensai naturellement au camping.
où aller ? après quelques recherches, nous nous décidâmes pour Agde, la Tamarissière
un endroit encore un peu sauvage sur la rive droite de l'embouchure de l'Hérault
par quel moyen ? le train... puisque nous n'avions évidemment pas de voiture...
Nous n'avions d'ailleurs pas davantage de tente.
Nous achetâmes une minuscule "canadienne" à deux places, facile à transporter et à installer...


 

camping3

 

 

La Gare Matabiau de bonne heure et le train vers la mer.
Un bagage léger, très léger...
Arrivés à  la gare d'Agde, un peu avant midi, on nous indiqua qu'il fallait prendre un
autobus jusqu'au Grau d'Agde, aimable hameau encore un peu préservé à l'époque,  et
ensuite la barque des passeurs pour traverser le fleuve...
Un peu de notre argent s'en va à chaque transbordement
mais c'est un enchantement
le camping municipal de "la Tama" est assez sommairement aménagé mais étroitement
surveillé puisqu'il se trouve dans la forêt...

 


camping4

 

 

 

Pas de problème majeur pour monter la tente
on enfile les maillots de bain et immédiatement la plage, la mer !
une bonne partie de l'aprè-midi...
le camping touchant les dunes, on peut s'attarder sans souci de l'heure
et là, on se rend vraiment compte qu'il nous manque tout !
rien pour préparer le repas
rien pour faire cuire
rien pour se coucher sinon deux légères couvertures
Ce soir, on va se contenter d'un sandwich
On est fier de la belle couleur dorée de notre peau...
moi, je suis plus inquiet car la mienne commence à  virer au rouge
et ça fait déjà  mal...
La nuit, c'est le supplice !
le sable c'est très dur
et j'ai l'impression de brûler...
le réveil est pénible ! très pénible...


 

camping1

 

 

Il nous faut obligatoirement entamer sérieusement notre modeste pécule :

onguents pour les brûlures, matelas pneumatiques, tout petit réchaud "Camping Gaz Bleuet", lampe de poche, une casserole à tout faire, bols...
Heureusement, nous avions pensé à prendre un billet aller-retour
On a souffert
Les autres campeurs se moquaient un peu de nous mais tous nous aidèrent fort gentiment
quand ce fut nécessaire...
La quinzaine de jours passa très vite


Peut-être les meilleures vacances...

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28 juillet 2010 3 28 /07 /juillet /2010 14:04

 

 

"Le message que délivre la corrida, au-delà des discours justificatifs des "aficionados", est celui d'une autorisation à mettre en acte ses pulsions sadiques. Il va à l'encontre du processus civilisateur..."
Jean-Paul RICHIER, Docteur en Psychiatrie,  

 

 

 

catallure

 

 

 

 

il y a peu, je vous parlais de ma maison de l'autre côté des Pyrénées...
je m'y plais.

mais depuis hier, j'ai une raison supplémentaire et très importante d'aimer la Catalogne, du sud et de me réjouir de mon choix  de résidence :

 

"Les députés du parlement régional de Catalogne (nord-est de l'Espagne) ont approuvé mercredi l'interdiction des corridas, à partir du 1er janvier 2012, par 68 voix pour, 55 contre et neuf abstentions. Le vote a été moins serré que prévu et c'est le parti nationaliste modéré C.I.U qui a fait pencher la balance en faveur de l'interdiction. Si dans les faits, seules les arènes de Barcelone fonctionnent encore et donnent très peu de spectacle, cette interdiction est une victoire pour les anti-corrida ainsi que les indépendantistes."  (Europe1.-International)

 

(la Catalogne devient ainsi la deuxième région d'Espagne à interdire la corrida, après l'archipel des Canaries qui l'a fait en 1991)

 

 


 

 

acda100

d'après jean-Pierre Dunyach  - Unanimus - Front de Lutte Anti Corrida



Je ne suis catalan que de coeur..., je ne suis pas indépendantiste, (ce n'est pas vraiment mon combat) mais  je rejoins les députés de tous les partis de la Generalitat qui, malgré pressions et chantages,  ont participé à cette oeuvre de salubrité publique.

 

 

 

acda120

 


 

 

ac4

Mort de Pepe-Hillo gravure de La Tauromaquia de Goya. 1816

 

 

 

Encore un effort et la barbarie sera vaincue partout !


ils l'auront dans le c...

 

ac5jpg

 

image google-blog.wefrag

 

 

 

 


 

 

Je ne suis pas méchant...

je ne souhaite la mort de personne...
même pas celle des misérables bourreaux en habit de clown

(Fallait pas qu'ils y aillent... pour l'animal, ce n'est que de la très légitime défense...)

 

 

dubout3.jpg

Marcel Dubout

 

 

La souffrance et la mort  sont communes aux êtres vivants
mais l'homme seul décide parfois hélas de les infliger publiquement
d'en faire un spectacle !

 

de la cruauté pure sans excuse valable, ni de la tradition,  ni de l'art*

organisateurs,  acteurs, spectateurs, édiles véreux, élus démago, tous coupables !

  

 

doigt

  

Impardonnables !

 



*des artistes et écrivains célébres ont savouré, peint, décrit des scènes de corrida, comme d'autres ont aimé et chanté l'opium ou cultivé leurs vices, célébré la couleur, le mouvement,  se sont complus dans la description de combats et de massacres...

ou de boeufs écorchés...

de parties génitales, de charognes, d'excréments...


c'est leur droit !

 

 

delacroix

La mort de Sardanapale - Eugène Delacroix, 1827

 

 


boeuf

Chaïm Soutine, Boeuf écorché, 1925, Huile sur toile.

 

 

 

L'art véritable se moque de la morale.

mais la tauromachie en elle-même ne saurait être un art, pas plus que le savoir-faire du boucher, de l'Inquisiteur et de ses valets tourmenteurs


 

bourreau2

 

 

 

 

 


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25 juillet 2010 7 25 /07 /juillet /2010 15:27

 

 

deconnex1b

d'après Franquin "Les Idées Noires"

 

Quelques jours de vacances en Espagne...
(et de retour un peu plus tôt que prévu)
Du repos là-bas, mais j'aime bien avoir mon internet à portée de main...
(comme vient de me le suggérer une amie faudrait peut-être que je pense à faire une cure de désintoxication)
De ce côté des Pyrénées, ma clé 3G fonctionne mais elle n'est pas très utile
et tra los montes elle déc... pardon, devient totalement inopérante...
fausse manoevre ? je ne sais...

 

 

deconnex6


Bon, me dis-je, mon voisin le plus proche est chez lui, je vais profiter de son WIFI.
Las, mon gentil voisin est bien présent mais c'est son ordinateur qui est absent, HS, mort sans espoir de résurrection... ainsi que son installation...
Alors ? il ne me reste qu'à aller en ville, pianoter sur des claviers QWERTY d'un "Point Internet"
Pénible, très pénible surtout qu'il fait très chaud...

 

 

deconnex0 

 

De plus en ce moment un méchant mal de dos m'empêche de gambader joyeusement dans les avenues de la cité et accessoirement de m'adonner pleinement à mon sport favori, la natation (ne me prenez surtout pas pour un champion olympique dans cette spécialité)

 

 

 

deconnex2

l'homme à la bouée de Michel Quarez, affichiste
 

 

Et puis, il est très difficile de garer la voiture dans le centre-ville (p.v. garanti...)
Je prends donc la décision de faire installer l'ADSL chez moi...
Mais pour un étranger, même résident, même venant d'un pays très proche (ma maison n'est qu'à 70 km de la frontière) c'est une véritable affaire d'Etat !
Surtout que je ne pratique pas du tout la langue de Cervantes et à peine un peu mieux le Catalan...
Mon gentil voisin veut bien me servir d'interprète... et de chauffeur pour aller à la grande ville la plus proche (Figueres - Figueras en Castillan - la ville de Salvador Dali), rendez-vous étant pris dans les bureaux de Telefonica-Movistar...
Accueil sympathique, je signe, mais nous ne pouvons obtenir de date précise pour la venue de l'installateur à domicile
Nous croyons comprendre "dans la semaine"
Surprise, le surlendemain je reçois en paquet recommandé tout le matériel !
sont rapides !
Mais toujours pas de nouvelles précises de l'installateur indispensable...
Indispensable car un CD se trouve  dans l'emballage et bien sûr pas de notice imprimée
et comme mon mini-ordi n'a pas de lecteur ad-hoc...

 

deconnex3

  d'après un dessin de Dobritz et "les idées noires"

 

 

A l'heure où j'écris, je ne sais toujours pas...
le 8 août ou peut-être le 20...
pas de souci
pour Toussaint ou Noël, y a un peu d'espoir...
mieux vaut en rire !
Presque un peu de ce surréalisme cher à Dali

   

 

deconnex4

 

 

Meilleures vacances à vous...

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24 juillet 2010 6 24 /07 /juillet /2010 15:03

 

à Brigitte, bien sûr, qui nous permet de jouer ainsi avec les mots
à Quichottine et ses remarques si justes et si constructives

 

 

 

cathedralerouen.jpg

cathédrale de Rouen - Le portail et la tour St-Romain,
plein soleil.Harmonie bleue et or - Claude Monet 1894


 

un joyau resplendit

vrai dentelle de pierre

au soleil de midi

dans la grande lumière

 

en lumière ou couleur

dont la forme se voile

il reste sur la toile

un instant de bonheur…

 

mais un endroit bien proche

du temple enluminé

cher à Claude Monet

à notre esprit s'accroche,

 

  monet2.jpg

 

place du Vieux-Marché

dont la sinistre histoire

qui dressa le bûcher

trouble notre mémoire…

 

Peintre de l'impression

des reflets et de l'onde

dans la ferveur féconde

d'une vie de passion

 


monet3.jpg Impression soleil levant -  Claude Monet - 1872

 


 

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