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7 novembre 2008 5 07 /11 /novembre /2008 01:08





Dimanche 19 octobre 2008
A 14 heures, nous prenons la route pour Paris, plus exactement pour Viry-Châtillon…
Depuis Lunel, quelques 700 km  il fait beau et nous nous arrêterons à l’hôtel pour la nuit.
Voyage sans problèmes… Vallée du Rhône…Ma femme conduit. Au passage, je salue d’un poing vengeur (moralement d’un doigt mais ce geste n’aurait guère était apprécié) les centrales nucléaires qui, depuis quelque temps,  ont donné aux riverains des sueurs froides… traversée de Lyon par le tunnel de Fourvière sans le moindre embouteillage. Le dimanche, ça roule !
Arrêt pour la nuit à Auxerre…
Le lendemain matin la dernière étape vers le domicile de mon neveu qui doit nous conduire mercredi à l’aéroport (d'Orly, c'est paraît-il tout près…)
Je suis au volant et, à mon habitude, je passe devant la sortie de l’A6 vers Viry-Châtillon… sans sortir !
Et bien entendu pas question de s’arrêter et encore moins de faire demi-tour
...
Alors, défilé de panneaux aux noms charmants, Fleury-Mérogis, Fresnes… ma femme me laisserait volontiers ans une de ces si agréables pensions de famille aux frais de l'Etat !
Dans la voiture, l’atmosphère est très ambiante comme dirait un célèbre hebdo du mercredi...
et on n’est que lundi et ça ne fait que commencer…

Orly, de loin, mais ce n’est pas le bon jour…
Et puis le comble, le marché-gare de Rungis !

Paumés de chez paumé !
Le coup de grâce : « tu as acheté un GPS et tu l’as laissé à la maison dans un tiroir… » Indication de localisation précise mais inutile, ô combien ! le GPS n’est absolument pas accroché au tableau de bord !
Je m’arrête sur un parking… je téléphone à ma nièce qui me rassure… rien ne presse bien qu’il soit déjà près de 13 heures… ma femme demande à tout hasard à un passant de lui indiquer au moins la marche à suivre pour retrouver l’A6…
Miracle, le Bon Samaritain : « suivez-ma voiture,  je vais dans cette direction » !
Ma femme prend le volant… on ne sait jamais… au cas où dans un rond-point je perdrais notre guide…
Le brave homme doit bien se marrer dans le fond…
Quels Ploucs !

Enfin, Viry-Chatillon ! la cité.
Le bout du tunnel... pour le moment...





à suivre

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5 novembre 2008 3 05 /11 /novembre /2008 12:02

 

Joëlle Chen  : Aube de l'humanité





J'espère que Joëlle ne détestera pas trop cette méchante "amusette"...
j'en serais profondément désolé car j'admire sincèrement son magnifique tableau.


 



que fais-je donc ici ? pense un petit machin,
un proconsul était paraît-il mon grand-père,
un grand singe sans queue pas encore malin.




 

j'ai perçu un mot bizarre la nuit dernière
australopithécus... ça doit être mon nom.
 

je suis nu, mais par chance il fait chaud en Afrique.
les poils de ma toison ne sont pas vraiment longs.
suis-je seul dans le coin ? une vision magique





se dirige vers moi, de l'Esprit c'est un don,
elle est nue elle aussi nous nous complèterons !



nous fonderons ainsi une race divine
qui va gagner un monde avec tous ses enfants.





ni homme ni vraie bête on dit en nous voyant...
nous n'avons pas le feu, nous mangeons des racines
et nous marchons courbés mais allons de l'avant.





nous voyons les splendeurs de la terre nouvelle.
il nous faudra nous battre, il nous faudra tuer
nous vaincrons les périls d'une vie fort cruelle.
si nous savons agir notre voie sera belle
mais nous ne survivrons qu'en sachant  nous aimer.





l'homoncule au réveil, affolé par la tâche
et par sa très lourde responsabilité
se saisit du caillou qui lui servait de hache

 


 


et tranche d'un seul coup l'outil à procréer.
adieu veaux et vaches adieu l'Humanité...

 





On n'explique pas la poésie, dit-on... OK... mais comme ce n'est point ici  de la grande poésie et que la pédagogie et l'archéologie m'ont toujours démangé...

image  1  :  l'australopithèque (le "singe du sud" de l'Afrique...) il y a quelques millions d'années)
image 2  :  le proconsul qui vivait encore dans les arbres (il avait bien de la chance)
image 3 et 4 : la belle Lucy et sa progéniture hypothétique... comme vous l'apprend mon poème épique
image 5 : "Au moment de la découverte de " Proconsul", un singe savant était exhibé au Zoo de Londres. Le pauvre animal devait faire du vélo en fumant une pipe... Il était surnommé "Consul"...La découverte de ce singe ancien a naturellement donné l'idée au découvreur de le baptiser Proconsul !" renseignements fournis par  : www.hominides.com/html/ancetres/proconsul.html
image 6 et 7  : l'outillage lithique... du paléolithique inférieur... l'outil du "dentiste" est de pure fantaise mais le "galet aménagé" est un véritable outil de notre australopithèque, le "chopping-tool " de ce qu'on appelle la  "
pebble -culture")
image 8 : après l'opération...


Voici par ailleurs ce que nous dit le Littré du mot "homoncule" : Homme de petite taille doté de pouvoirs naturels que les alchimistes prétendaient savoir fabriquer à partir de sperme et de sang. plus familièrement :avorton.
 On écrit aussi homuncule. 

Et puis pour lire ce texte impérissable en un seul morceau (et quelques autres oeuvres d'amies et d'amis infiniment plus poétiques) allez donc vite à
la Petite Fabrique d'écriture... vous ne le regretterez pas

 


 

 

 

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2 novembre 2008 7 02 /11 /novembre /2008 11:15


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2 novembre 2008 7 02 /11 /novembre /2008 10:19


   



vingt-neuf et trente octobre en l'an deux mille huit

déjeuner au soleil dans le port d'Antalya







en Turquie c'est un jour de Fête Nationale







on apprécie beaucoup mais dans le groupe il y a
un peu de nostalgie on va mettre les voiles
pour être dans Paris à peine avant la nuit







il fait trente degrés l'humeur n'est pas folâtre
on débarque à Roissy il n'en reste que quatre
vers notre sud à nous on repart au matin
il neige à Orléans et gèle en Limousin






rude est le changement mais après tout qu'importe
ils tiennent chaud au coeur les souvenirs qu'on porte...







que vient-il faire ici le prince du roman ?
qu'évoque-t-il pour moi... je ne sais, je l'attends...


 
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16 octobre 2008 4 16 /10 /octobre /2008 18:04




Le pauvre pion


A Eugène Rouart


Le pauvre pion doux si sale m'a dit : j'ai
bien mal aux yeux et le bras droit paralysé.


Bien sûr que le pauvre diable n'a pas de mère
pour le consoler doucement de sa misère.


Il vit comme cela, pion dans une boîte,
et passe parfois sur son front froid sa main moite.


Avec ses bras il fait un coussin sur un banc
et s'assoupit un peu comme un petit enfant.

 
Mais au lieu de traversin bien blanc, sa vareuse
se mêle à sa barbe dure, grise et crasseuse.

 
Il économise pour se faire soigner.
Il a des douleurs. C'est trop cher de se doucher.

 
Alors il enveloppe dans un pauvre linge
tout son pauvre corps misérable de grand singe.

 
Le pauvre pion doux si sale m'a dit : j'ai
bien mal aux yeux et le bras droit paralysé.









Francis Jammes (1868-1938)



     


     
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15 octobre 2008 3 15 /10 /octobre /2008 00:37




Maintenant que ces beaux messieurs sont un peu rassurés (grâce à notre fric) on peut s'amuser...
Bien sûr, ces histoires sont très connues...
ou peut-être les ai-je  déjà publiées.
tant pis...


A Londres, un banquier de la City, très élégant, parapluie, canne et costume trois pièces rencontre un punk avec les cheveux rouges et verts à un arrêt de bus.
Le banquier jette un coup d'oeil discret au punk.





Alors celui-ci lui lance agressivement :
-Ben quoi, je vous étonne ? Vous n'avez jamais fait quelque chose qui sort de l'ordinaire, vous !
A quoi l'autre répond :
-Détrompez-vous, jeune homme, dans ma jeunesse, aux Indes, j'ai un jour violé un perroquet et... je me demandais si, par hasard, vous ne seriez pas mon fils...







~~~~~~~~~~~~~~~~

L'oeil de verre

Un monsieur en grande difficulté avait besoin d’un prêt. Il se présente alors à un banquier et lui explique son cas. Le banquier, qui ne s’émeut pas tellement pose à son visiteur, de façon froide et objective, beaucoup de questions et impose de très sévères conditions. Le demandeur se sent un peu perdu, mais il insiste car il est vraiment dans une situation très difficile.

Le banquier avait un oeil en verre, mais, dans sa vanité, et au vu de tout l’argent  donné  pour l’acquérir, il était sûr d’avoir deux yeux absolument identiques. Alors, devant l’insistance du demandeur, il décide de jouer au grand seigneur, et lui propose un jeu : "si vous êtes capable d’indiquer lequel de mes yeux est en verre, vous aurez votre prêt".

Le monsieur regarde attentivement l’un et l’autre des yeux du banquier et dit, sûr de lui : "c’est celui-ci, votre oeil gauche, qui est en verre".

Le banquier, un peu surpris  par cette assurance, lui dit : "c’est exact, c’est bien mon oeil gauche qui est en verre. Vous allez donc avoir le prêt que vous m’avez demandé". Mais, pensant certainement à poursuivre en justice le fabricant de son œil de verre, il demande au client :
"comment avez vous découvert que mon oeil gauche était en verre ?"


L'autre lui répond, avec la même assurance : "cet oeil là ne peut pas être à vous ; il a quelques étincelles d’humanité".








~~~~~~~~~~~~~~~~


La vieille dame et le banquier

Une vieille dame se présente un matin à la Banque du Canada avec un gros sac d’argent et insiste pour parler au Président de ladite banque afin d’ouvrir un compte d’épargne parce que, dit-elle, elle a beaucoup d’argent.
Après bien des discussions (pourquoi voulez-voir voir M. le Président ? etc. etc.) un employé accède à sa demande.
Le président de la Banque, intrigué, lui demande alors combien elle aimerait déposer.
Elle lui répond : « 165 000 $ » tout en plaçant son sac d'argent sur le bureau. Curieux, celui-ci lui veut savoir comment elle a réussi à économiser autant d'argent.
La vieille dame lui répond qu'elle fait des paris. Le président, surpris, l’interroge : "Quel genre de paris?"
La vieille dame explique : "Dans ce genre,  je vous parie 25 000 $ que vos testicules sont carrées".
Le président se met à rire tout en lui faisant remarquer que ce genre de  pari était impossible à gagner. 
Alors la vieille dame réplique: " Aimeriez-vous relever ce pari?".
"Certainement, répond le président, je vous gage 25 000 $ que mes testicules ne sont pas carrées ". La vieille dame lui dit : "C'est d'accord. Mais étant donné l'importance de la somme impliquée, je vais revenir demain à 10 h avec mon avocat comme témoin si vous n'y voyez pas d'inconvénient".
 "Aucun problème ", affirme le président de la Banque tout confiant
Ce soir-la, malgré tout, le président devient très nerveux au sujet du pari et passe un long moment devant son miroir à examiner ses testicules, les retournant de tout bord, dans tous les sens, encore et encore, afin de s'assurer que ses maudites testicules ne peuvent absolument pas être considérées comme carrées et être ainsi certain, sans équivoque aucune, de gagner ce pari.
Le lendemain matin, à 10 h précises, la vieille dame se présente avec son avocat au bureau du président pour confirmer le pari de 25 000 $ établi sur le fait que les testicules de ce dernier étaient carrées.
Le président confirme en effet  que le pari est conforme aux engagements pris la  veille.
La vieille dame lui demande donc de laisser tomber son pantalon et le reste, pour qu'elle et son avocat puissent tout voir, ce que le président fait avec complaisance.
La vieille dame s'approche pour voir de plus près et lui demande si elle peut toucher.
Le président donne son accord et, stupéfait, constate  que l'avocat est en train de se frapper la tête contre  le  mur...
Il demande à la vieille dame pourquoi il agit de la sorte...
Elle répond :
"C'est probablement dû au fait que j'avais parié avec lui 100 000 $ que, ce matin, aux alentours de 10h, je tiendrai dans mes mains les testicules du président de la Banque du Canada ! "

Ouais, bon, c’est amusant mais il n’y a pas de quoi grimper aux rideaux…
question subsidiaire : quel est le montant du gain de la vieille dame ?

Vous avez gagné mon estime…





Histoire attribuée à l'Américain Dale Carnegie (1888-1955), auteur, entres autres, du célèbre ouvrage « comment se faire des amis »



Post Scriptum :

Bof...

Un banquier rentre chez lui et trouve sa femme au lit avec un clochard. Il est écoeuré et lui demande comment elle a pu en arriver là. Elle lui explique que le clochard a d'abord sonné à la porte, lui a demandé quelque chose à manger. Elle lui a donné du pain. Ensuite il a demandé à boire. Elle lui a offert un verre de vin. C'est alors qu'il a demandé: Avez-vous quelque chose dont votre mari ne se sert plus?


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Un banquier anglais a invité un de ses proches collaborateurs, jeune cadre brillant et plein d'avenir à son club. Assis dans son fauteuil et quelque peu intimidé, le garçon sort son étui à cigarettes et le tend à son patron.
- Vous fumez sir ?
- Jeune homme, j'ai fumé une seule fois dans ma vie. Je n'ai jamais recommencé.
- Puis-je vous offrir un scotch, sir ?
- Jeune homme, j'ai bu de l'alcool une seule fois dans ma vie. Je n'ai jamais recommencé.
- Voulez-vous que nous passions dans la salle de jeux, sir ?
- Jeune homme, j'ai joué une fois dans ma vie, je n'ai jamais recommencé. Si je vous ai fait venir ici, ce n'est pas pour cela, mais pour vous dire que je vous trouve très sympathique et que j'aimerais que vous veniez un soir à la maison. Je vous présenterai ma fille Pamela.
Et le jeune collaborateur dit avec un grand sourire :
- Fille unique, je suppose ?




Bof...
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12 octobre 2008 7 12 /10 /octobre /2008 18:26






" Maintenant que je suis vieux, lorsque je parcours les allées d'un cimetière, j'ai l'impression de visiter des appartements ! " (E.Herriot)


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FEMME : Ensemble de courbes qui font redresser une ligne (d'après l'élève Popaul)



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et là, maintenant c'est bien n'importe quoi dans le plus grand désordre... j'adore !










L’accouchement, c’est assez douloureux. Heureusement, en général, dans ces moments-là, la femme tient la main de l’homme. Comme ça, celui-ci souffre moins...
( Pierre Desproges )


allusion discrète à mon célèbre courage... Dire que dans 15 jours, je vais devoir prendre l'avion... pour la première fois, à 70 carats... Brrrr...



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T'as pas besoin d'un flash quand tu photographies un lapin qui a déjà les yeux rouges...
(Vox populi...)
 allusion discrète à mon talent (insoupçonné) de photographe amateur (c'est pas vrai)







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BANQUIER : Homme qui te prête un parapluie par beau temps et qui te le reprend lorsqu'il commence à pleuvoir. (Mark Twain)





CONSULTANT : celui qui retire la montre de ton poignet (ou de ton gousset) te donne l'heure et te fait payer le service...






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dire qu'ils n'ont rien vu venir de la crise ! et pourtant ils avaient à leur disposition une voyante de leur monde !!!






Voyance, la princesse Märtha Louise de Norvège serait extra-lucide !
(d'après Gargamello, le sorcier wallon )

Remarque : on peut pardonner à son Altesse Royale une petite erreur de détail à propos des alliances républicaines autant qu'élyséennes...


Il est vrai que si tu téléphones à une voyante et qu'elle ne décroche pas avant que ça sonne, raccroche... (la sagesse des nations)

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" On peut obtenir beaucoup de choses avec un seul mot gentil. Mais, on obtient beaucoup plus avec un calibre ! "
(Al Capone)






Lui, il avait pigé tous les trucs du Système (enfin presque...)







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9 octobre 2008 4 09 /10 /octobre /2008 01:19







 

Ode à la nudité douce


(phantasmes d'un apprenti voyeur)



A une belle inconnue



Tu es passée
Chez moi à l’improviste.
Je me suis embrasé
Quand tu m’as embrassé…
 
Depuis je chéris la trace
Que sur la place
Tu as laissée.
J’ai retrouvé et j’ai suivi la piste,
Haletant, puis triste,
Accablé,

exalté,
Qui mène à la fenêtre étrange,
Qui me permet enfin d’oser
te contempler.

 


Jamais je ne dérange,
Etais-je l’invité ?
Ici, je suis voyeur,
Je vois surtout avec mon cœur.
 
Mais en cette heure exquise,
Il faut que je te dise,
Je suis dûment hanté
Et toute honte bue
Je voudrais
Te voir nue.


Toute nue.

 

Je voudrais
Que mon regard se glisse
Vers les endroits secrets,
Vers tes seins, ton ventre, tes cuisses
Et vers ces lieux sacrés...


Ô vibrantes prémices
De l’érotique procession...
De l’intime sacrifice,
A la dernière possession,
Au suprême délice...

 
Te voir, t’admirer...
Je ne peux te parler,
Je ne peux vraiment t’atteindre.
Sans trop me plaindre,
Sans trop pleurer,
Sans trêve,
Je revisite les images de mon rêve…

 

Sous le lin blanc
Sous la robe si simple apparemment,
Si vaguement
Baptismale
Mais virginale
faussement,
Je devine
Ton corps, ma divine,
nu,

 

Magnifiquement nu.


Dis-moi, câline
Ce vêtement, ces décors,
C'est bien la seule fioriture
Qui recouvre ton corps,
La seule garniture,
Comme je me plais
A le penser ?

 

Cette grâce de sylphide
Ce corps tant émouvant
A la vénusté splendide
Ce corps que j’aimerais tant,
Dans ma ferveur trop avide
Que j’aimerais tant voir dénudé,
Que j’aimerais tant te voir dénuder,
Faute de pouvoir le faire moi-même…

Sans le connaître, ce corps,
Je l’aime.
Défais la boucle d’or
De la lourde ceinture
Ôte donc lentement l’inutile support,
 
Enlève la futile parure.

Ah, pouvoir t’admirer
dans ta vérité
Profonde

comme l'onde

 

Ta nudité.


Je n’ai que l’image mystique
comme la Sainte Icône du paysan
orthodoxe,
De l’artiste croyant,
Dont l’acte est la prière à Dieu.
Un seul objet pour soutenir la foi.

Et c’est mon paradoxe,

 


Quelle image
de toi ?

 

Est-ce un ange,
Est-ce un démon ?
Une simple allumeuse
Une âme tortueuse ?


non…
 
 
Mais je te remercie du suave tourment.


A écrire ces mots, le corps s’émeut…
Un adolescent
Maigre et boutonneux
N’y résisterait pas. Et ton image
si sage,
du solitaire et vain plaisir
recevrait un ardent hommage.


Ô désir,
Tendre mirage,
Je vois dans ton si beau visage
Le doux regard s'assombrir,


Et je bois à ton avenir !


Ne sois pas choquée,
Sois fière de ta vie,
de susciter
des joies terrestres, d’être aimée,
de provoquer
le trouble de l’esprit.

Que le ciel te soit favorable.

 

Si tu venais à la rencontrer
Et si elle te déplaisait,
Ignore cette fable…

 

 
Je ne regrette rien.

 



Ce texte, je l'ai écrit il y a quelque temps...

mais il me revient à l'esprit devant l'image présentée aujourd'hui par les Muses de la Petite Fabrique d'Ecriture... 
 



 

 


la première image en exergue vient de http://issuu.com/volets_verts/docs/fonteray

 

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8 octobre 2008 3 08 /10 /octobre /2008 20:44





De retour après une absence...
j'ai la sinistre impression
d'être un peu dans la  souffrance
d'être l'objet d'inattention

alors j'ai cherché Apollinaire
son héroïne douce amère...

à  peine l'ai-je cherché
le poème j'ai déniché

car il y a des coeurs fidèles
même si mon âme rebelle.
reconnaît qu'elle a péché

je connais mon Apollinaire
je connais sa parole fière
il n'y a en elle rien de vil

 
Marizibill


Dans la Haute-Rue à Cologne
Elle allait et venait le soir
Offerte à tous en tout mignonne
Puis buvait lasse des trottoirs
Très tard dans les brasseries borgnes
 


Elle se mettait sur la paille
Pour un maquereau roux et rose
C'était un juif il sentait l'ail
Et l'avait venant de Formose
Tirée d'un bordel de Changaï



Je connais gens de toutes sortes
Ils n'égalent pas leurs destins
Indécis comme feuilles mortes
Leurs yeux sont des feux mal éteints 
  Leurs cœurs bougent comme leurs portes
 

 

(Alcools)

 


illustration d'Alain Bonnefoit


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2 octobre 2008 4 02 /10 /octobre /2008 17:46





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«Le Présidium de la Cour Suprême a reconnu les répressions contre le tsar Nicolas et sa famille comme injustifiées et a décidé de les réhabiliter»
Ils sont reconnus victimes de la répression politique des bolcheviks.







" Nous rendons hommage au règne de Nicolas II " (le président de la Douma)






Vite, la suite...









et les autres ?
















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