petit roman en vers, parfois... envers et contre tout, toujours
Bécassineries (j'ai ben droit à mes néologismes et à mes hybridations moi z aussi, bécassine+âneries). Suis pas de très bonne humeur...
- Ses parents l'avaient prénommée Marie-Ségolène, en fille aimante, comme chacun sait, elle a enlevé le "Marie"... ça faisait trop "réac" paraît-il pour la donzelle éminemment progressiste, trop chrétien ? trop catholique ? Donc, si par hasard il y avait quelques cathos qui envisageaint, peut-être, éventuellement, à la rigueur, la possibilité très aléatoirement vague de voter pour la pimprenelle sautillante, allez voir ailleurs, il y a certainement mieux et pas plus cher dans le catalogue des prétendants sérieux...
- Les profs et autres pensionnaires du mammouth ont de quoi être satisfaits des promesses coquecigruesques de la miss : il vont se purger avec l'argent virtuel d'un sous-marin nucléaire virtuel. Génial !
Dur à avaler le clystère... je me trompe d'orifice ? avec tous ces éloquents professionnels, (et il n'y a bien sûr pas que dans l'éducation qu'on les rencontre), qui répandent doctoralement n'importe quelle merde officielle et toujours prêts à lécher des culs, roses de préférence, avouez qu'il y a de quoi confondre.
C'est grossier et vulgaire, bête et méchant, ce que je dis là ?
Ouais, bien sûr... je revendique.
Mais, honnêtement, croyez-vous qu'il soit toujours marrant de s'entendre traiter d'abruti fasciste (c'est gentil), de nazillon à dix balles, (c'est con) etc. etc. à longueur de journée, avant même que l'on ait pu essayer de discuter, simplement parce que l'on vous a classé comme ennemi irréductible à abattre ? d'être insulté quotidiennement par des gens que l'on méprise, qui veulent effectivement vous éradiquer parce que vous n'êtes pas du même avis (éradiquer : "supprimer définitivement" pour le Littré -c'est un représentant syndical qui l'a déclaré publiquement - un policier mais de l'UNSA, syndicat auquel appartiennent grand nombre de "mammouthiens", sans susciter le moindre chucottement de protestation). Comme ils disent, ces guignols, "le ventre est encore fécond d'où est sorti la bête immonde" . Les immondes, aujourd'hui, c'est dans leurs rangs qu'on les rencontre... Ceux qui veulent nous empêcher de parler, d'écrire librement...
A salauds, salauds et demi...
- et de trois : Mme S. R. est allée, l'autre jour, rendre visite, dans l'Essonne, sur le terrain de jeu à je ne sais plus quelle équipe de rugby bleue. Elle s'est fait joyeusement conspuer par les jeunes spectateurs qui n'en avaient rien à cirer. Le seul monument terrestre que l'on peut voir depuis la lune a fait une déclaration aussi remarquable que la bravitude de la grande muraille de Chine : Il ne faut pas mélanger le sport et la politique. Gigantesque ! et alors, qu'allait-elle donc foutre là ?
Ouf, ça va un peu mieux
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la trahison n'est plus ce qu'elle était...
Elle était bien souvent des plus franche et massive. Un camp trahissait ouvertement, un homme changeait de camp une bonne cinquantaine de fois en disant "ce n'est pas la girouette qui varie, c'est la vent qui tourne".
Aujourd'hui, on raconte n'importe quoi, et on prend bien soin de faire en loucedé l'inverse de ce que l'on avance. Chez un homme politique ce comportement semble naturel, à plus forte raison quand on est dans une république paraît-il démocratique et qu'on est candidat... C'est inhérent au système, au fameux suffrage universel : seul le résutat compte et tout est bon pour triompher...
Heureusement parfois les guignols se plantent.
J'aimais bien Sarkozy, il a parfois fait preuve de courage.
Mais qu'est-il donc allé foutre en Algérie ? Pourquoi est-il allé se vautrer dans les bras de l'immonde salaud profondément antifrançais qui sert de président à ce foyer de terroristes ? Pourquoi a-t-il déposé une gerbe au pied du monument élevé à la gloire des assassins ? Il ne saurait y avoir de pardon. Le terrorisme est infâme. Les tueurs sont toujours là-bas et ils arrivent, ils arrivent... Le ministre-candidat leur ouvre les portes en grand : il fait joyeusement sauter les quelques rares et fragiles obstacles que Schengen avait très, très parcimonieusement placé sur leur chemin. Et le vieux de l'Elysée en est-il d'accord ? Et Douste a-t-il délégué ses pouvoirs ministériels à son collègue ? Douste qui vient d'aller se faire voir... et plus ou moins éconduire d'un peu partout.
Sarkozy comptait-il compenser l'ignominie de son geste en s'inclinant sur la tombe de quelques prêtres martyrisés par ses nouveaux amis ?
Il a bien choisi son moment : un film vient tout juste de sacrifier une fois de plus à la vindicte de la racaille anti-nationale. Mon colonel... vous avez dit torture ? D'un seul côté ? On remâche... On rabâche, on gâtifie... Et il y a dans cette nauséabonde galère un ancien, très vétuste combattant (?) venu jadis d'Arménie que l'on aurait pu croire plus avisé...
Le fond de commerce des candidats à une élection est-il véritablement la félonie, l'escroquerie ? S'il est question de ceux qui ont trempé depuis tant d'années dans l'abaissement de notre pays la réponse est assurément positive. De Chirac à Bayrou et aux socialos, de la Buffet rococo qui s'acoquine au repoussant bovidé (José pour les soixante-huitards attardés) médiatiquement enflé, ami des bouffeurs de Caldoches, et aux autres plus ou moins verdâtres et "antilibéraux" (certainement le facteur et la timbrée...). Tous ceux ayant touché à la vilaine ragougnasse en ont définitivement les mains sales.
Tous ? On ne peut décemment mettre dans le même sac celui et ceux qui se battent depuis si longtemps pour faire éclater la vérité et qui n'ont jamais eu la possiblilité d'exercer le moindre pouvoir... et pour cause : tous les autres furent en permanence complices dans l'ostracisme haineux, sous les oripeaux d'un prétendu antifascisme et d'un antiracisme de salon à sens très unique. Petit à petit les choses changent, semble-t-il, les écailles tombent des yeux.
Tout le monde parle de rupture, de changement... avec qui ? avec les mêmes ? avec les pourris et les incapables ?
Puisse la lucidité s'amplifier et perdurer...
Monarchiste plus que jamais, j’irai voter, sans doute…
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Je me suis rarement autant marré devant un journal télévisé que devant celui de 20 heures, hier soir… (Sauf peut-être un certain 21 avril 2002 mais là, c’était une autre histoire et c’était beaucoup plus passionnant…)
L’enregistrement d’une réunion surgit soudain… Vacherie calculée ? Piège à cons ? On y voit Mme S… déblatérer sur le métier d’enseignant. Elle connaît. Elle fut naguère le faire-valoir d’Alègre (le célèbre chasseur bredouille de proboscidiens antédiluviens, le vulcanologue distingué que le grand Haroun Tazieff fit passer un jour pour un imbécile). Elle obtint le titre prestigieux de ministre déléguée chargée de l’enseignement scolaire (1997-2000), au service du jospin de service…
Je regrette fort d’être obligé de reconnaître que certains des arguments que miss Chèvre Poitevine développe au cours de cet entretien (qui aurait dû, semble-t-il, rester confidentiel) ne manquent pas d’intérêt… Le piquant de l’affaire c’est que la donzelle caresse à rebrousse-poil ceux qui constituent le gros des bataillons socialos : les enseignants qui n’aiment pas trop voir déballés sur la place publique certains aspects de la profession. Elle scie la branche etc. etc.
Que dit la pétroleuse en dentelle : les profs passent trop peu de temps dans les établissements. Sacrilège meurtrier ! Et elle en rajoute : certains en profitent pour aller dans des écoles privées pour arrondir leurs fins de mois alors qu’ils pourraient consacrer ce temps à s’occuper, par exemple, des « petits jeunes démunis des banlieues » (l’expression n’est pas d’elle). Elle oublie les cours particuliers à domicile… Elle oublie les « titulaires-remplaçants » qui restent chez eux, les détachés auprès d’organisations dont certaines n’ont pas grand chose à voir avec l’enseignement… Elle oublie les vacances... Elle oublie beaucoup de choses mais elle a, par… inadvertance ( ?) ouvert la boîte de Pandore…
Le gros cul (représentant le syndicat fessu, pardon de la FSU) invité par le présentateur pour « rétablir la vérité » bafouille et se prend les pieds dans le tapis. Soyons clairs : Un instituteur (pardon, professeur des écoles) passe à peu près 26 heures par semaine devant les élèves. Un professeur certifié 18 heures, un agrégé, 15 heures, un professeur de fac 6 heures (?) en présence des étudiants… et rien ne peut obliger un enseignant à rester dans l’établissement en dehors de ce temps réglementaire… Oui mais… entonne bien fort le chœur des anges sous la baguette du gros cul : heures supplémentaires obligatoires (une heure hebdomadaire éventuellement), préparations, corrections, réunions, recherche et publication pour les plus hauts gradés… tout cela équivaut au travail de forçat d’un mineur de fond ! Quarante heures, au moins, disent les zozos…
Ouais, je reconnais qu’un débutant à un effort à faire, (ça dure quelques années puis vient la douce routine), que certaines disciplines ont plus de corrections que d’autres, que les réunions ou les stages bouffent la semaine. Mais beaucoup se complaisent dans ces causeries amicales, dans une atmosphère ouatée, loin de la tourmente, entre gens de bonne compagnie (encore que, de temps en temps, il y a les emmerdeurs patentés, des parents ou des collègues "de droite", les fachos, comme nous disons si finement). Entre gens qui se croient particulièrement intelligents et cultivés, qui pensent faire partie de l'élite et ne sont le plus souvent que de bien ternes ronds-de-cuir, régurgitant un savoir très mal assimilé… Je sais qu’il y a trop d’élèves dans les classes (encore que, là aussi… les groupes peuvent aller de 7 ou 8 à l’infini dans nos chères facultés… mais la pédagogie à l’université…)
J’ai toujours entendu la même rengaine
Ouais, j’ai passé quarante-deux berges dans la maison, pas un gros vaillant mais je n’en suis pas mort, enfin pas encore, je crois. L’expression « se tuer à la tâche » n’est pas très à la mode dans la corporation… Je sais, je sais, beaucoup d’élèves, de plus en plus difficiles. Tous les jours on nous refait « Graine de violence ».
En contribuant puissamment à la destruction des valeurs traditionnelles, vous avez semé le vent... Ne venez pas vous plaindre de récolter le pire !
Eh ducon, si tu es socialo ou syndicalo, ou coco, regarde-toi dans une glace pour voir le responsable de bien des situations aberrantes… Au nom de ton idéologie, tu as toujours milité pour « l’égalité des chances », pour les classes hétérogènes, pour la suppression de toute sélection, pour le « regroupement familial » des immigrés de toute origine, aujourd’hui pour la « discrimination positive » et autre billevesées humanitaristes.
Tu as toujours bien voté.
Tu as surtout toujours combattu de la façon la plus haineuse ceux qui criaient « casse-cou ».
Mme Royal compte malgré tout sur toi… Elle te le rendra à l’occasion.
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3
Ils remettent ça... moi aussi.
Ils ? Ces nom de dieu de prisonniers de droit commun...
Certains condamnés à perpète (ou à de longues peines puisque, grâce aux bonnes âmes de notre société décadente, perpète n'existe plus...), certains de ces guignols avaient demandé, il y a quelques mois (sans grand risque d'obtenir satisfaction) qu'on les exécute (pour ne pas prolonger leurs souffrances...)
J'avais à l'occasion commis ceci :
à provocateur, provocateur et demi...
Nous sommes pour, bonnes âmes...
Des criminels sans remords,
devant la presse complice,
revendiquèrent leur propre mort.
Car la prison est trop long supplice...
Qu'ils s'adressent à Badinter,
notre bel et bon apôtre,
qu'ils demandent à prendre l'air,
avec les uns, avec les autres,
pour aller manifester...
On les enverra balader
vers les States à la douce piquouze...
Pour agrémenter la partouze,
on peut aussi retrouver,
tout au fond d'un ancien hangar,
la machine tranche-bobines,
notre brave guillotine...
France, pays de jobards...
le grand couteau qui dégouline...
quand votre tête tombera,
la gueule, nous, on se fendra...
Vive la réinsertion m'sieu-dames,
pleurez
sur eux. Bonnes âmes,
Pitié
pour les auteurs de crimes
et merde pour les victimes.
C'est méchant, bête et méchant diront certains... Je revendique puisque, je l'ai dit, je veux provoquer !
Mais qui sont les plus cyniquement débiles dans l'histoire ? Ceux qui souhaitent mettre notre pays à l'abri des vermines ou ces journalistes et ces droits-de-l'hommistes et autres pantins, ces aveugles du ciboulot qui s'apitoient sur le sort des crapules en tout genre et se moquent totalement de ceux qui ont été dépouillés, injuriés, humiliés, violés, torturés, brûlés, massacrés... et de leurs familles ?
Et aujourd'hui on revient nous casser les machins avec quelque chose d'approchant :
Un certain "Observatoire International des Prisons" a participé à une enquête auprès des personnes incarcérées et de leurs gardiens : 25% des prisonniers ont répondu (mais seulement 1% des surveillants). On retrouve dans l'organisation de ce mauvais coup un certain Badinter (il n'en est pas à son premier)... et le Médiateur de la République !
Le catalogue des revendications est impressionnant...
En gros et en résumé : ces messieurs (et dames et messieurs-dames sans doute) ne sont pas bien en prison. Ils demandent à la société, aux politicards naturellement, et, bien sûr, en priorité, aux très vertueux candidats à la présidentielle (sous-entendu, républicains et démocrates selon leurs critères), d’améliorer leurs conditions de vie. Certaines de leurs victimes auraient sans doute aimer vivre tout simplement…
Ils veulent plus de d'intimité, plus de confort, plus de respect. Pas de punition, des augmentations de salaire !
Pourquoi pas la réduction automatique de toutes les peines ?
Pourquoi pas la simplification des formalités d'évasion ? On les intégrera ensuite comme de bons clandestins...
Et ils recommenceront à voler, à incendier, à violer, à torturer, à brûler, à massacrer...
Vive la récidive !
Qu'on remette la relègue, ça leur foutait une sacré trouille !
Qu'on réorganise la chiourme et les durs, ça calmera les chochottes...
Nos pleutres stipendiés, les pleureurs mercenaires, les lèche-culs, plus ou moins bénévoles, des pires des racailles, les traîtres de tout bord ont immédiatement obtempéré par la création d'une commission ad hoc.
Ad hoc pas pour les durs, la chiourme ou la relègue mais pour faire plaisir aux malfaiteurs qui n'ont eu qu'un tort, un unique regret, celui de se faire prendre... et condamner...
Un lobby des jean-foutre, on connaissait mais….
Dans ce putain de pays de merde, on aura tout vu, même un lobby des truands enfermés !
Et un lobby mafieux des autoproclamées grandes consciences de l'humanité...
Cons et prétentieux !
Et aujourd'hui les amuseurs publics organisent une journée pour protester contre "la grande misère des prisons françaises" ouais... et la journée contre la misère organisée des familles françaises, c'est quand ?
Bonnes gens, aux abris...
Bonnes gens, à vos poches...
Criminels de tous les pays, unissez-vous !
Et nous, pauvres de nous ?
Comme disait l'autre : Aux armes, citoyens...
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Mme S. en épouvantail...