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petit roman en vers, parfois... envers et contre tout, toujours

Affabulations - XII - Un autre combat

 

JM fumait trois paquets de cigarettes par jour ! il ne faisait jamais rien à moitié... 
Sans arrêt la cigarette aux lèvres... Prof, ll fumait même en classe devant les élèves... il y avait vraiment grande tolérance dans l'Education Nationale à l'époque... surtout dans l'Enseignement Professionnel où il n'était pas question de  "brimer" en quoi que ce soit les professeurs d'atelier, pour la plupart d'anciens ouvriers, fort rebelles à tous les "diktats de l'Administration"... les enseignants des autres disciplines auraient mal vécu toute forme de discrimination... 
JM fumait au lit, le soir en lisant... de gros pavés de verre, (accessoires du bâtiment habituellement insérés dans les murs afin de donner un peu de lumière dans les pièces) lui servaient de cendriers... Il en traînait partout dans l'appartement. Toujours pleins... madame les vidait... la lune de miel durait encore...
Il ne fumait pas n'importe quoi, s'il vous plaît : "Gauloises" ou "Gitanes" sans filtre, bien sûr, un cigare à l'occasion... la pipe lui rappelait les trop mauvais souvenirs de ses années de galère du début de sa vie d'étudiant... (1)
JM ne va pas vous donner de recette-miracle, ô vous mes  amies, mes  amis qui souhaitez renoncer à la funeste habitude...
Ce serait trop long et surtout très compliqué...
Il n'y faudrait pas moins d'une Révolution sociale !
Mai 1968... JM a raconté ses aventures pendant cette période fort troublée mais exaltante à plus d'un titre (2)
Toulouse, les grèves généralisées, toutes les activités paralysées presque dès le début... deux surtout, de ces blocages nous allons le voir, gênèrent beaucoup notre ami.
Dans la cité des Mazades (3) le buraliste qui appréciait beaucoup le jeune homme, (un aussi bon client, on le gâte) avait gentiment gardé un stock des cigarettes brunes (et du "gris")  pour les plus fidéles acheteurs et pendant une dizaine de jours, JM ne ressentit pas trop les privations... Et puis, un jour le commerçant, la mort dans l'âme (n'exagérons pas tout de même) annonça la fin de la réserve... plus de brun, même pas du tabac pour en rouler une ou pour bourrer la pipe, plus de petits cigares...
Que du blond !
JM, depuis quelques essais de jeunesse ne supportait pas ce tabac venu d'ailleurs au goût de friandise frelatée...
Le Drame...
Bon, Toulouse est une ville très étendue... on va aller voir ailleurs. Mais presque plus d'essence pour les voitures... Tous les dépôts bloqués et les stations-service désespérément à sec...
Pas de transports en commun.
Pas de vélos.
Aller à pied ? c'est inutile. On sait depuis quelques jours qu'il n'y a plus rien dans les bureaux des avenues et des rues proches...
Et pourtant il faut fumer !
Alors, la solution ?

à suivre

 

 

 

(1) voir "déboires estudiantins"
(2) cliquer sur ce lien : Révolution 68
(3)  beaucoup de monde sur Over-Blog connaissant et aimant la Ville Rose, nous ne priverons pas du plaisir de citer les noms des quartiers ou des villes avoisinantes . Les Minimes, les Mazades près de la Barrière de Paris, en face du stade des Minimes, dans l'avenue Nègreneys...

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L
<br /> <br /> ah ben oui, sans matière, en effet, le sevrage se fait de lui même!!! Voici en tout cas un aspect fort peu connu des "événements" de 68!!!<br /> <br /> <br /> comme le dit ma mère avec bon sens: pour arrêter de fumer, il suffit de ne plus  acheter de cigarettes. PAF!<br /> <br /> <br /> <br />
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J
<br /> <br /> ma chère Florence,<br /> merci d'être venue à bout de mes aventures para-soixantehuitardes !<br /> la clope était devenue pour moi un gros problème !<br /> je ne peux donc que t'encourager fortement à persister dans ta décison<br /> bon courage<br /> bonne soirée<br /> bises amicales<br /> jean-marie<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> <br />
É
<br /> <br /> Bonsoir Jean-Marie. Sevrage obligatoire ça doit être dur à supporter. Mon fils ainé fume et c'est le seul de la famille mais impossible de l'en empêcher. Bisous<br /> <br /> <br /> <br />
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J
<br /> <br /> bonsoir, ma chère Brigitte,<br /> je sais que c'est très difficile de convaincre quelqu'un d'arêter de fumer<br /> en ce moment, j'essaie d'y parvenir avec ma fille...<br /> bonne nuit<br /> gros bisous d'amitié<br /> jean-marie<br /> <br /> <br /> <br />
É
<br /> Je lis avec plaisir tes récits autobiographiques... Bonne soirée, Jean-Marie<br /> <br /> <br />
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J
<br /> bonsoir, ma bien chère Brigitte,<br /> je te remercie beaucoup de t'intéresser à ces écrits<br /> je me dis depus longtemps qu'il faut que je les remanie<br /> que je corrige pas mal de choses<br /> et puis le temps passe et ça n'avance pas...<br /> douce nuit à toi<br /> et bon week-end<br /> jean-marie<br /> <br /> <br />
Q
Les mines: Nîmes, bar hier, de Paris.A chaque coin de rue un tabac/liqueur/charbonLe fumeur pollue...l'auto (mot bilhiste) aussiLes poux , mon gris, grillent a 30 ansL'époux Mongril en grilla: 35 ans... 
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L
Merci infiniment de ton passage !je viens de faire un tour chez toi et je suis conquisdu Bobby Lapointe avant la lettre sous la signature de Francis Blanche et Charles Trénet !du Boris Vian, le grand Maîtreet du Vercorin Maufrigneuse, the last but not the least...j'aimej'aime vraimentcomme tu dis : pour nous, blogueurs, l'impossible n'existe plus ! nous sommes les maîtres de monde et les forces de l'enfer ne prévaudront point contre nous...  comme moi, vers de terre amoureux d'une étoile.Est-ce à Azalaïs que je dois cette rencontre ? bénie soit-elle entre toutes les femmes !attention, mec, suis pas calotin pour un rond ! ni tellement pèrehugoïste...je reviendrai, juré ! pas comme juré, suis pas si con :  Promis !amicalementjean-marie
U
je suis fumeur,mais pourtant, je crois que peut etre ,je peus me passer du tabac s'il le faut .c'est comme tout ,il faut vouloir et surtout pas les machoir et les poings sérrés .non,il faut sentir .un jour de ballade, je suis parti sans mes clops.fort de mes expèriences pratiques en émotion ,je me suis contentè d'etre a l'écoute de mon corps,de ses demandes et de ses tenssions ............................he ben ,je ne me suis meme pas apèrçu que je n'avais rien a fumer .de temps a autre ,une petite proposition de mon corps,mais vit oubliée .pourtant je suis un acro .peut etre suffit'il de se dire ,ou plutot que ce manque n'est que de passage et ne pas en faire une crise de panique ?faut dire que je n'ai pas envie de ne pas fumer :-)salut a vous
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L
bonjour, l'ami Chouka...content que tu me dise ça... car, si je te comprends bien, tu veux dire que dans le fond, l'essentiel, c'est la motivation et qu'en définitive, ce n'est pas si difficile que ça d'arrêter... tu verras que dans ma suite, c'est le but de mon histoire... histoire réellement vécue...merci à toiamicalementjean-marie