petit roman en vers, parfois... envers et contre tout, toujours
ce petit monde-là... (fable)
ou quand les menteurs se font donneurs de leçon.
Il était une fois un minus habens que le père de Victor Hugo aimait entre tous pour sa grande bravitude et pour sa haute taille, ou l'inverse... mais que vient foutre Hugo là-dedans ?
Ce minable donc, (pas Hugo, l'autre) évincé par les Français, échevelé, livide, à travers les tempêtes jura mais un peu tard qu'on ne l'y prendrait plus...
Il décide d'abandonner toute activité politique et pour prouver sa bonne foi, se démet sur le champ du mandat grandiose de conseiller municipal d'un petit village de la région toulousaine...
Et puis, petit à petit l'appétit lui revient, il revient en loucedé, il écrit, il déblatère, il arrive presque au premier plan...
Et, patatras, pour les beaux yeux (?) d'une donzelle, ses compagnons le balancent derechef aux orties.
Pas rancunier, le jospin du pauvre, il vole au secours de la coquecigrue en semi-perdition... est-ce pour mieux la noyer ?
Mais le sublime rigolo
ne manque pas de culot...
Il reproche à ses adversaires de manquer d'honnêteté intellectuelle... Qui voit la paille dans l'oeil du voisin ne voit pas la poutre dans le sien, lit-on, je crois dans cette bible qui devrait être le livre de chevet de ce sinistre parpaillot... C'est vrai que, ne reculant devant aucun sacrifice à la connerie des nations, il a précisé aussitôt : je suis un protestant athée...
Il est bien le fils spirituel (ô dérision !) du menteur professionnel, cette vieille canaille que les Français, par une aberration incompréhensible ont collé pendant 14 ans à la tête du pays, François le résistant à la francisque...
A propos de François...
Il circule, chez les socialistes qui se veulent bien informés, sur François, pas le même, le Hollandais plus ou moins volant (?!)...une histoire vraiment de très mauvais goût... Quand ce même François, après une journée de dur labeur passée à défendre les travailleurs-travailleuses des banlieues démunies, rentre chez lui, il n'a rien de plus pressé à faire que d'enfiler sa charentaise.
C'est là qu'il faut rire, paraît-il...
Cette histoire est vraiment con, à l'image de ceux qui la colportent : d'abord le François, il n'est pas unijambiste, il est socialiste...
il lui faut deux pantoufles...
C'est pas de ça qu'on cause ? c'est de sa meuf ? Encore plus con, elle n'est pas vraiment charentaise et puis c'est pas une perle ... !
ouais, bon, on a compris...
Je terminerai cette fable par une "morale" empruntée à Roger Martin du Gard dans "Vieille France"...
Il en sait des choses le mec... cherchez pas, c'est de moi qu'il s'agit. J'en viens parfois à me demander où je peux bien trouver tout ça... de toute façon quand je trouve pas, j'invente. Pas plus de rigueur morale que ceux que pourfends ? c'est ça la beauté de la chose, l'essence de l'art. Je plaisante...
Qu'est-ce qu'il a donc dit, notre romancier ?
ceci, simplement :
"Tout ce monde est indéfendable".
c'est tout.
Je sais, je sais, c'est de la France d'avant la 2 ème guerre mondiale qu'il parlait le Roger (aucun respect) mais la valetaille de la Vème et la Vème elle-même valent-elles plus cher ?
Le cataclysme va-t-il suivre ?