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petit roman en vers, parfois... envers et contre tout, toujours

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Les sept secrets et les sept péchés...

"A tout péché, miséricorde, je n'ai pas mérité la corde... " air connu

Il faut paraît-il, que ces secrets  soient sombres… et authentiques… Ceux que je vais vous livrer sur ma pomme le sont, mais certains d’entre eux sont particulièrement répréhensibles donc botus et mouche cousue comme diraient nos chers Dupont-Dupond… motus et bouche cousue…
Voici les faits, Monsieur le Commissaire. Excusez, mais cette déposition risque fort de ressembler à un véritable roman...

1 -  Ecole primaire chez les curés (pas tout à fait des curés, les frères des Ecoles Chrétiennes)… Il n'y avait pas longtemps que j'étais sorti de l'école maternelle mais on nous donnait déjà quelques notes… Une organisation un peu particulière : la classe, la 11ème (ou la 10ème) me semble-t-il,  était divisée en plusieurs sections en fonction de l’âge et des connaissances. Les parents recevaient un bulletin mensuel des notes et appréciations surtout. Tout avait bien marché pour moi pendant les premiers mois et puis, grosse gamelle, plus rien ne va… quel savon à la maison ! Pour justifier ma chute, je ne trouve rien d’autre à dire que ce n'était pas définitif mais qu’on m’avait fait passer dans la section supérieure d'où mes difficultés passagères… ça a marché, provisoirement, j’ai gagné un mois de tranquillité mais c’est tout… Réception du bulletin suivant, toujours aussi lamentable… Renseignements pris, les parents crient au scandale, un pareil menteur dans la famille ! et que je te punis… Je n’en suis pas resté traumatisé  mais la leçon fut rude
 
2 - Enfant de chœur : une activité qui nous permettait de gagner vingt ronds lors de mariages, baptêmes, enterrements : on refilait quelque monnaie à ces petits larbins ensoutanés de rouge , de violet ou de noir en fonction des circonstances… Qu’on était mignons avec nos blancs surplis en dentelle ! Quand les familles n’avaient pas été généreuses, l’un d’entre nous se dévouait... en rapportant le plateau de la quête à la sacristie il raflait quelques billets qui dépassaient… Un autre de nos sports favoris étaient le déjeuner à base d’hosties non consacrées puisées dans les réserves… C’était pas fameux mais avec le vin blanc de la messe, ça passait beaucoup mieux. Quant on le piquait ce « divin nectar » dans les burettes remplies pour l’office suivant on refaisait le niveau avec l’eau du récipient jumeau. L’archiprêtre qui était un bon vivant détecta la fraude au cours d’une Grand-Messe du dimanche à dix heures… grosse enquête… menace de dénoncer en chaire le sacrilège et d’annuler cette messe à cause de l’indélicatesse des enfants de chœur… Essayez d’imaginer, au tout début des années cinquante, au fond de l’Aveyron traditionnaliste l’effet d’une telle annonce… La mort dans l’âme, je me dénonçai. Je m’attendais pour le moins à l’excommunication majeure. Je ne pris qu’une paire de baffes… mais quelles baffes… il n’était pas tendre le bon curé.
 
3 - ça devient un peu plus grave… j’avais des amis gitans qui résidaient dans une maison de ma rue à la mauvaise saison. Pour la plupart d’entre eux, ce sont encore des amis… Je sais, je ne peux m’en défaire, j’aime le peuple gitan… Je sais, il y en a de peu recommandables mais… Ce que je raconte n’est pas calomnie contre ces éternels voyageurs, en effet, beaucoup de gadjos, de non-gitans s’adonnaient à ce sport d’amateur.  C’était presque la fin de la construction des barrages hydroélectriques du sud du Massif Central. Il restait sur les chantiers des tonnes de barres de fer à béton, que les ronces et les orties submergeaient petit à petit. Mes amis eurent l’idée d’aller puiser quelque peu dans cette mine et je fus embauché, tout content de me faire ainsi  un peu d’argent puisque je n’avais pas l’âge de travailler. Ah, ces délicieux petits matins de fin d’automne sur le Levèzou ! même si parfois on laissait un peu de la peau des mains sur les barres gelées, le plaisir était si grand ! Un vol, un délit, un crime ? si vous voulez… je peux vous restituer les quelques centaines d’anciens francs que ça m’a rapporté mais je garde précieusement mes souvenirs…
 

4 - toujours  grave… Jétais élève en seconde ou première dans un lycée-collège tenu par les Jésuites, collège très huppé où j’avais été admis en tant que boursier (fallait bien aller vers le peuple ou le faire venir…). J’avais un ami dont l’oncle était marin dans un grand port de la Méditerranée et qui naviguait vers l’Algérie, le Maroc et surtout Tanger. Il rapportait de grandes quantités de cigarettes américaines, Camel, Lucky Strike, Philip Morris… dans notre petite ville du Sud Aveyron à des prix défiant toute concurrence. Mon ami me mit dans le coup et nous nous lançâmes dans ce commerce lucratif… Je ne me souviens plus beaucoup des prix... en anciens francs, ça ne vous dirait rien mais nous les vendions trois fois plus cher que ce que nous les avions payées et nous étions encore très, très en dessous du tarif des bureaux de tabac… La nouvelle se répandit et nous eûmes très vite un bonne clientèle… l’argent que je gagnais ainsi me permettait de ne pas demander d’argent de poche à mes parents qui étaient bien loin d’être fortunés… Les élèves du lycée, pensionnaires pour la plupart, furent parmi les plus fidèles. Je me revois encore montant le lundi matin l’allée du collège, tout fier, une petite valise en toile d’Air France (un cadeau d’un oncle parisien) à la main, et à la récréation distribuant la marchandise dans les chiottes… dealer avant l’heure ? je crois que je n’aurais jamais vendu de saloperie de drogues… à l’époque, dans cette région, la question ne se posait même pas. La bonne société de la ville vint ensuite s’approvisionner chez nous pour ses raouts… je me souviens d’un client en particulier puisqu’il s’agissait du Maire, industriel et en même temps patron de mon père, simple manoeuvre ! 
Le marin changea de ligne, la source tarit et nous dûmes arrêter notre trafic…

 
5 - Infiniment plus grave… j’ai peur de perdre définitivement votre estime, amies très chères, amis très chers… Etudiant à Toulouse, fauché comme les blés, grand amateur des films noirs exaltant les truands, « Touchez pas au grisbi »,  « Du rififi chez les hommes » et leur pseudo-code de l’honneur... avec quelques copains originaires de la même ville, nous formions une  bande d’étudiants en rupture de fac et de quelques petits salariés, exilés eux aussi. agents de la poste ou des chemins de fer. Nous nous réunissions dans un  des cafés de la place Wilson. Il y avait parmi nous un homme à peine un peu plus âgé qui avait une nana, fille fort gentille et mignonne au demeurant, sur le trottoir. Un mac, le mec, le dur ! notre demi-dieu… appelons-le Christian, qui, s’il était très beau gosse et avait l’esprit tordu, n’était pas toujours très malin… Il avait tellement piétiné les plates-bandes des truands du cru qu’il venait d'être déclaré tricard dans plusieurs quartiers et dans presque tous les troquets de la ville… il ne pouvait s’y aventurer sans prendre de grands risques. Or sa gagneuse tapinait et logeait près de la gare, en haut de la célèbre rue Bayard, près du Canal, elle était très surveillée et il n’était pas question qu’elle essaie d’aller s’installer ailleurs. Christian eut l’idée d’utiliser l’équipe de caves et de demi-sels qui l’entourait dévotement  pour récupérer son "salaire" chaque soir dans  un  bistrot en face  des anciens  ateliers  du quotidien «la Dépêche du Midi». Nous étions deux à accomplir cette tâche… Comme nous le disions, nous allions "relever les compteurs" , parfois même nous étions enfouraillés,  roulant des mécaniques… Ouais, comme je vous le dis même un ex-enfant de chœur, ça peut tourner très mal. Heureusement l'affaire ne dura pas longtemps, la nana fut «levée» par un autre mac et Christian dut quitter la ville au plus vite. Et moi, je retournai à mes chères études. Ai-je honte ? oui . Je regrette ? oui sans doute ? Me suis-je repenti ? oui, de toutes les manières et très sincèrement… Ai-je des excuses ? je ne sais pas...
 
6 - Promis, à partir de cet épisode, les choses vont aller beaucoup plus vite, l’âge d’homme doit calmer les esprits mais quelques incartades peuvent encore survenir…  Comme chantait  Brassens  «Quand on est con, on est con… l’âge ne fait rien à l’affaire»...
Mariage de mon fils… préparation laborieuse de la gigantesque partie de campagne…  nettoyage du terrain, location et installation de chapiteaux, des illuminations… travail énorme sous la lourde chaleur du mois d’août… Enervement… Il faut préciser que le futur beau-père de mon fils était au départ tout à fait opposé à ce genre d’organisation. Il voulait que tout se passe dans la salle des fêtes, de façon très traditionnelle. Les fiancés en avaient décidé autrement et je les avais soutenus… d'où  colère rentrée... Le matin du jour J, le futur beau-père me prend méchamment à partie pour un détail vraiment sans importance… Je lui réponds vertement, il vient vers moi écumant, menaçant, agitant les bras, l’air vraiment hors de lui. Et j’ai fait la connerie… profitant de son élan,  je lui ai collé un marron de toute première catégorie et le voilà au tapis pour le compte. Le Drame, l’Horreur… la castagne avec le beau-père le jour du mariage… Putains quel(s) con(s) ! Tout le monde rapplique, l’allongé se relève, le cocard ne se voit encore pas trop. Tout le monde est prêt à intervenir en cas de seconde reprise mais non ! nous nous faisons copieusement  engueuler tous les deux et, surprise, les gens, même la future belle-mère, ne me donnent pas tort ! L’autre fait grise mine, grommelle dans son coin puis vient me tendre la main. Embrassons-nous Foleville ! Mon fils intervient, me sermonne et apparemment tout rentre dans l’ordre… tout se passe bien. Pendant la cérémonie et le repas, le beau-père a dû porter des lunettes noires. Aujourd'hui, des années plus tard, nos relations ne se sont toujours pas vraiment améliorées.
 
7-Le septième secret restera secret… sous le septième sceau… pourquoi voudriez-vous que je vous raconte une histoire particulièrement dégueulasse de trahison... Vous me prendriez pour un beau salaud… C’est déjà fait ? tant pis… 
 
pour enfoncer le clou  :

Le Bon Dieu me le pardonne...
Qu'il me pardonne ou non
D'ailleurs, je m'en fous
J'ai déjà mon âme en peine
Je suis un voyou...

(Georges Brassens)
 

Un voyou ? l'ai-je vraiment été ?  à votre avis ? 


Je pense en être sorti... avec quelques honneurs (petit prétentieux, va...)
" Que celui qui n'a jamais péché lui jette la première pierre..."

 

 

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C’était sordide ?

Essayez de vous amuser un peu avec mes péchés capitaux…

 

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1)      La luxure : qu'est-ce qui vous fait fantasmer ?
Si je le disais crûment, je me ferais virer d'OB... disons les créatures du beau sexe quelques  pointures au-dessus de Lolita (quel vieux cochon ! vont me foutre un bracelet électronique...), légères et court vêtues (à la rigueur pas vêtues du tout, suis pas difficile), occupées à faire... du tricot...

2) L'orgueil : de quoi êtes-vous le plus fier ?
ma fierté : être arrivé jusque là, un peu enflé, un peu ramolli du caberlot, et... d'ailleurs mais encore relativement bon pour le service...
non je blague (en partie) : un peu fier de ma carrière (mais aurait pu mieux faire), fier de ma famille...

3) La colère : qu'est-ce qui vous met hors de vous ?
la connerie universelle, celle des fanatiques en particulier, mais la mienne surtout... (elle se manifeste à l'improviste... c'est gênant)

4) La gourmandise : quels sont vos plats préférés ?
ça dépend, si je ne me suis pas regardé (à poil) dans la glace, si je n'ai pas grimpé récemment sur la balance (s'il en reste une dans la maison... j'en ai écrasé pas mal), si je n'ai pas commencé un régime... un bon cassoulet... sinon une légère cargolade, les bébêtes cuites juste à point sur les sarments, avec juste ce qu'il faut de piquant... c'est une affaire d'expert hautement qualifié... mais comme je ne veux pas faire de la peine à ma chère A..., qui aime promener les gastéropodes, je les remplacerai désormais dans ce festin cruel par d’autres bêtes à cornes… une bonne gardiane… Et vive l'alliance occitano-catalane ! par exemple vin rouge de Madiran ou de chez les Bons Papes… une gamme de délicieux vins de Gaillac… rosé de Rasiguères... Armagnac hors d'âge pour terminer...

5) L'avarice : cigale ou fourmi ? plutôt cigale... mais après avoir acquis l'essentiel (on tient à son petit confort...)

6) L'envie : qu'est-ce qui vous rend jaloux ? j'ai jamais été très fort là-dessus et ça m'a complètement passé...

 7) La paresse : comment aimez-vous vous relaxer ? Là, j'ai toujours été au top... j'oserai même dire, sans me vanter que c'est ma spécialité et je vais m'étendre longuement sur le sujet... La siesta modèle exclusif ...
ma position zen préférée : Sur le canapé..., repu, somnolent, un oeil sur la télé (allumée quand même, mais pas trop de son, une émission plan-plan, genre Derrick ou Le Renard) l'autre sur une revue (pas trop excitante, genre catalogue des 3 Suisses ou  de la CAMIF), éclairage intime... un verre de JD's (single barel) ou de vodka Absolut (là, j'avoue suis un peu snob) à portée d'une main et ma nana (toujours la même depuis fort longtemps, je n'ose dire hélas... c'est moins fatigant, on a nos petites habitudes, nos petites tolérances) à portée de l'autre... main, le tout entrecoupé de courts dodos-ronflettes... mmmmm, un délice...

Ô Zeus, devant une telle vie, toute de vaillance et de droiture, protège mon innocence et ma vertu...
Puissent-elles me conduire un jour jusqu'à vous, ô Grands Olympiens !

 

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N'importe quoi...

Vous n'en croyez pas un mot de tout ça ?
Libre à vous...

 

 

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É
<br /> <br /> Bonsoir Jean-Marie. J'ai pris plaisir à lire tes aventures et tes pêchés. Quelle chance de pouvoir t'endormir aussi facilement ! Bonne soirée et bisous<br /> <br /> <br /> <br />
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J
<br /> <br /> bonsoir, ma chère Brigitte,<br /> que dois-tu penser de mes turpitudes ?!!!<br /> la jeunesse n'excuse pas tout...<br /> rassure-toi, j'ai bien changé depuis<br /> gros bisous bisous<br /> jean-marie<br /> <br /> <br /> <br />
K
Même si certains de ces actes sont répréhensibles...après toutes ces années, je pense que tu as droit à l'absolution totale !Pas très facile d'exposer tout cela sur un blog, mais je peux te dire que ton n° 6 m'a bien fait rire, je comprends que vos relations ne se soient pas améliorées ;-)Mélange d'humour et de lucidité pour parler de toi, c'est un vrai régal à lire et comme tu le soulignes... qui n'a jamais péché dans sa vie !Je te souhaite une belle soiréeBises amicales Jean-Marie
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L
<br /> merci, ma chère Kinou...<br /> pour ta visite, ton compliment... et pour ton indulgence !<br /> ce n° 6, c'est peut-être assez amusant vu d'aujourd'hui... mais sur le moment, je te prie de croire que personne n'avait envie de rire et surtout pas mon fils !<br /> gros bisous amicaux<br /> bien à toi<br /> jean-marie<br />  <br /> <br /> <br />
C
Tout le monde a son lot de choses pas très très reluisantes, mais toi, tu oses le dire, et c' est courageux.C' est de cette époque de Christian que datent tes souvenirs de ces pauvres filles dont tu as parlé quelques fois ? ( Excuse-moi, je ne re trouve plus leur place...)L' adolescence est une période redoutable. On se laisse facilement embringué par n' importe qui pour avoir l' impression d' être un dur. Un vrai de vrai. Un qui connait le milieu . Un à qui  "on en la fait pas ". Mais un qui en fait n' est qu' un gosse . Bisous Jean-Marie et merci pour cet écrit courageux ! Bon week-end :0010:
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L
bonjour, ma chère Clo...merci d'abord de ta visite... je suis très touchédepuis quelque temps je suis un peu absent... j'ai eu quelques pb mais ça va mieux...ne m'en veuilles pas trop si je ne suis pas venu chez toi depuis quelques jours, je ne t'oublie pas, sois en sûre, je n'oublie pas mes amies et amis... un passage à vide...et merci de suivre de près mes écrits... oui, c'est de cette période et de ces contacts peu reluisants, c'est vrai, tu l'as très bien vu, que j'ai gardé bien de ces souvenirs  parmi les plus pénibles... des gosses qui voulaient jouer aux  "hommes"... et qui n'étaient que des "caves" qui, pour la plupart comme moi, n'ont jamais franchi certaines limites mais il y avait une ambiance à cette époque qui faisait des pires truands des héros... comme tu dis l'adolescence est propice à bien des c...eries mais je ne cherche pas d'excuses... j'ai eu la chance d'en sortir... à très bientôtje t'embrasse ma chère Clo très amicalementbien à toijean-marie
A
tu nettoies les cargols, tu les fais baver avec un savant mélange de sel et de poivre... tu leur mets une bonne dose d'aïoli maison (pas celle du superarché du coin), tu disposes tes cargols sur une grille et tu les fais cuire..tu rajoutes un bon petit rouge et tu dégustes debout !bizou mister
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L
merci, mon Ange  pour ta visite et la recette !c'est bon, ça !ce qui me fait marrer, c'est quand j'étais principal à Ille/Têt, on avait au collége deux ou trois familles  de Cargols (pas des escargots, des Gitans de Millas, des durs,  assez sympas dans le fond) ...enfin , sympas pour moi...  mais certains profs en auraient bien bien fait une cargolade !bonne nuit, mon Angebizous bizousjmm
F
N'étant pas un ange, Jean-Marie, je ne te jetterai aucune pierre, mais un oeil admiratif pour ces aveux, l'exercice ne devait pas être facile.Oui, je te crois, puisqu'il y a trace de tout cela ça ou là dans tes écrits.Je passais rapidement, je reviendrai car je n'ai pas eu le temps de te lire. A bientôt ! Bises
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L
bonjour, ma chère Frederianne...pas facile oui,  parce que j'ai essayé d'en dire le plus possible.sinon, autant ne pas jouer...à bientôtbises amicalesjean-marie