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21 août 2007 2 21 /08 /août /2007 06:26

 

 

Vers une fin très banale  ?

  

l'homme qui attendait n'avait rien vu venir
il croyait fermement  en un bel avenir
tout s'écroule soudain... il cherche des excuses
il ne reconnaît plus l'amour ni l'amitié
dans la  tourmente folle  et qui va le broyer.

 

il se sait responsable mais il cherche des ruses...
son âme torturée il va la rudoyer
pour maudire à loisir le sort qui tant l'accable
avec sa  conscience il devra batailler...
il n'est pas innocent mais plaide non coupable.

 

au pardon bienvenu s'il croit encore un peu
son esprit et son coeur toujours bien pris au jeu
un lourd pressentiment un funeste présage
tout au fond de lui-même le ronge comme un feu
ne laissant entrevoir qu'un amas de nuages.

 

sa vie n'a plus de sens il voit un dur chemin
alors qu'il se croyait sur un sentier paisible
qui guiderait ses pas jusqu'au soir de la fin
peu de temps il est vrai mais ô combien terrible
le coup d'être vaincu par l'injuste chagrin...



La vie est ainsi faite et l'on s'agite en vain
 

 

 

 


Il y a des gens qui ont la hantise de finir dans la solitude. 
je les comprends... ô combien
Je leur offre ce magnifique poème de
Rainer-Maria Rilke

 

 

Einsamkeit
Die Einsamkeit ist wie ein Regen.
Sie steigt vom Meer den Abenden entgegen;
von Ebenen, die fern sind und entlegen,
geht sie zum Himmel, der sie immer hat.
Und erst vom Himmel fällt sie auf die Stadt.

Regnet hernieder in den Zwitterstunden,
wenn sich nach Morgen wenden alle Gassen
und wenn die Leiber, welche nichts gefunden,
enttäuscht und traurig von einander lassen;
und wenn die Menschen, die einander hassen,
in einem Bett zusammen schlafen müssen:


dann geht die Einsamkeit mit den Flüssen...
 
Solitude
 
La solitude est semblable à la pluie
Qui montant de la mer s'avance vers les soirs
Des plaines, qui sont lointaines et dispersées
elle va jusqu’au ciel qui toujours la possède
et là du ciel elle retombe sur la ville
 
Elle se déverse sur les heures indifférenciées
lorsque les rues se tournent vers le matin
Et lorsque les corps qui ne se sont pas trouvés
se détachent l’un de l’autre abusés et tristes

Et lorsque les hommes qui se haïssent
doivent coucher ensemble dans un même lit



Alors la solitude s’en va dans les fleuves

 


 

 

 

 
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commentaires

U
je n'avais pas vu le poème sur la solitude .ce n'est cèrte pas ma sensibilité,mais j'en ferais bien un sur la solitude dans la nature .elle est riche et fortifiante.toujours surprenante .la présence de toutes ces vies joyeuses et pressées qui vibrent de tout ces sens aiguisés ne laisse jamais la place a la solitude .il y a là, une leçon de vie tres puissante.il y a quelques semaines a Corançon (Isère je crois:-(...),nous etions alles nous y promener .vielle connaisance .j'avais oublié mes batons,sans lesquels je ne peus pas faire beaucoup de déplacement .je dus donc m' arréter tres vit dans une clairière ou une vieille baraque bizard se nichait dans un creu du sol rocheux ,pret du chemin forèstier en dirèction du Bois Barbu.un roman,en main,et tout d'un coup, un chaton qui miaule sous les planches de la cabanne .tentative de séduction en dirèction du chat,qui le fit fuir derriere les rochers .mais en grignotant des bricoles,j'entends des bruits maladroits sous la toiture .voila des sortes de loires tres sympats qui font leurs apparition .ils sont  sans façon .ils  ont semble t'il le nez fin .le pain d'épice les séduit tout de suite ,et fait craindre une indigèstion pour de si petites créatures .c'est peut etre ça la solitude ?
Répondre
L
merci Choukace poème de Rainer-Maria Rilke, je viens de le rajouter  car la fin me semblait trop pessimiste et comme tu l'illustres bien avec ton histoire touchante, la solitude n'est pas obligatoirement triste... celle de Rilke non plus...amiclementjean-marie
U
la fin d'une vie est ineluctable, et sont insignifiance l'est tout autant .je dirais meme que ces deux là,ne  méritent meme pas l'égrard que les gens leurs accordent.(délir enfantin )que dire de celui qui se pavane ,tout assuré qu'il est de porter et d'imposer l'autorité qu'il se croit autorisé a imposer  ?(si vous avez encore un peu de pitié,accordez leur en un belle part )quel rèspèct mérite ceux qui se croient en droit d'importuner autrui en vèrtu du droit ,ce droit qu'il ont volés a ceux qu'ils opriment avec les armes qu'ils intèrdisent aux autres ? quel rèspèct accorder a ceux qui se croient supèrieurs ,parce qu'ils le croient ?ah, mais j'ai vu vu au JT,hier, les pendaisons pour des petits riens en iran ,qui terrorisent le peuple je crois .ces condamnés  semblaient ne rien valoir pris comme ils etaient dans les griffes des sadiques de la bas.les animaux font tout pareil ! je me suis étoné d'ayeur qu'il n'y avait pas de kamikases pres de la fête pour honorer leur peur de la mort :-D quel rigolade ce serait de voir "bafoué" la justice !!bon, salut a vous :-)
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L
merci, Chouka...je suis d'accord que l'on puisse ressentir parfois l'insignifiance de la vie... ce n'est souvent que passager... je ne sais si l'on peut fonder une philosophie là dessus... les faits dont tu parles montrent que le respect de la vie est vraiment peu de chose dans certains pays et dans certaines civilisations...amicalementjean-marie  
S
Qui à notre époque ne traverse pas une route semée de doute?Ils ont nécessaires pour l'évolution même de l'homme. Une vie sans questions , une vie de certitudes, non, se connaitre et s'accepter pour accepter les autres.Beau poème pour une remise en question sourires...J'y reviendraiBonne journée....
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J
merci,  chère Sandrine... merci...je ne m'y attendais pas, mais alors, pas du tout... et ça me fait très plaisirtu es bien matinale !je viens à peine de publier ce méchant texte, je n'ose vraiment dire poème mais puisque tu le dis... et déjà un commentaire et élogieux en plus !remise en question, sans sourires, ce modeste passage n'est malheureusement pas toujours qu'un jeu surtout pour ceux qui craignent de finir dans la solitude merci encoreje t'embrasse amicalementjean-marie