petit roman en vers, parfois... envers et contre tout, toujours
Je mourrai d'un cancer de la colonne vertébrale Ça sera par un soir horrible Clair, chaud, parfumé, sensuel Je mourrai d'un pourrissement De certaines cellules peu connues Je mourrai d'une jambe arrachée Par un rat géant jailli d'un trou géant Je mourrai...
Lire la suitePETITS POEMES EN PROSE ENIVREZ-VOUS Il faut être toujours ivre. Tout est là : c'est l'unique question. Pour ne pas sentir l'horrible fardeau du Temps qui brise vos épaules et vous penche vers la terre, il faut vous enivrer sans trêve. Mais de quoi ? De...
Lire la suiteCoupo Santo Graphie de Frédéric Mistral Prouvençau, veici la Coupo Que nous vèn di Catalan : A-de-rèng beguen en troupo Lou vin pur de noste plan refrin Coupo Santo E versanto Vuejo à plen bord, Vuejo abord Lis estrambord E l'enavans di fort ! D'un vièi...
Lire la suiteOnce upon a midnight dreary, while I pondered, weak and weary, Over many a quaint and curious volume of forgotten lore, While I nodded, nearly napping, suddenly there came a tapping, As of some one gently rapping, rapping at my chamber door. '' 'Tis some...
Lire la suiteFace au soleil Cara al sol con la camisa nueva que tú bordaste en rojo ayer, me hallará la muerte si me lleva y no te vuelvo a ver. Formaré junto a mis compañeros que hacen guardia sobre los luceros, impasible el ademán, y están presentes en nuestro afán....
Lire la suiteVillon écrivait aussi en "jargon" Il jaspinait le jars, dirait-on aujourd'hui, et avec quelle virtuosité... amusez-vous... et si vous entravez nib, pas de blème, François Caradec nous refilera un coup de paluche pour piger laga un max... petite aide :...
Lire la suiteLe paresseux Accablé de paresse et de mélancolie, Je rêve dans un lit où je suis fagoté Comme un lièvre sans os qui dort dans un pâté, Ou comme un Don Quichotte en sa morne folie. Là, sans me soucier des guerres d’Italie, Du comte Palatin, ni de sa royauté,...
Lire la suiteRubaiyat (quatrains) Tant de générosité, tant de tendresse en commençant !... Pourquoi ? - Et m'avoir abreuvé de délices et de caresses... Pourquoi ? - Maintenant tu ne songes qu'à déchirer mon coeur. Que t'ai-je donc fait ? Une fois encore... Pourquoi...
Lire la suiteA cause de Victor H, j'ai failli changer le titre de mon article... je n'aime pas tous les "poèmes" des autres... L’ode à la merde Lorsqu’après un repas l’estomac vous tiraille, Que tout au fond de vous le haricot travaille… Qu’il est doux de penser que...
Lire la suiteOde imitée de plusieurs psaumes J'ai révélé mon cœur au Dieu de l'innocence Il a vu mes pleurs pénitens Il guérit mes remords, il m'arme de constance : Les malheureux sont ses enfans. Mes ennemis, riant, ont dit dans leur colère : Qu'il meure et sa gloire...
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